LEGRAND Adolphe

Par Frédéric Stévenot

Né le 9 février 1915 à Méricourt (Pas-de-Calais), fusillé le 11 février 1942 à Wambrechies (Nord) au fort du Vert-Galant ; mineur ; résistant communiste.

Demeurant à Sallaumines (Pas-de-Calais), Adolphe Legrand participa avec Witold Superniak et Grégoire Burczykowski à un sabotage à la fosse n° 4 des mines de Courrières à Sallaumines avec deux autres militants et la complicité d’un garde de la défense passive. Ils pénétrèrent après minuit dans la fosse, ils entaillèrent le tapis roulant et sept courroies du moteur, ils veillèrent à ne pas les couper entièrement, de façon à ce que le sabotage ne soit pas décelé.
Adolphe Legrand fut arrêté dans le département pour « terrorisme et sabotage de voies ferrées ». L’avis signé le 24 janvier 1942 par Niehoff, commandant militaire pour la Belgique et le nord de la France, indiquait que « les accusés ont en juillet, août et septembre 1941, commis ou favorisé des attentats contre des voies ferrées, des installations électriques à haute tension et des installations minières en se servant d’explosifs ».
Interné à la prison d’Arras (Pas-de-Calais), Adolphe Legrand fut déféré devant le tribunal militaire allemand OFK 670 de la ville, qui le condamna à mort le 20 janvier 1942.
Le 11 février 1942, un peloton d’exécution allemand le fusilla au fort du Vert-Galant, à Wambrechies, avec ses camarades, Séraphin Escagedo et Zenon Pletko, Witold Superniak , Grégoire Burczykowski ont été fusillé le 13 avril 1942.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article167192, notice LEGRAND Adolphe par Frédéric Stévenot, version mise en ligne le 5 novembre 2014, dernière modification le 10 mars 2022.

Par Frédéric Stévenot

SOURCE : DAVCC, Caen, B VIII 3 (Notes Thomas Pouty).

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