Par Frédéric Stévenot
Né le 1er avril 1921 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), fusillé le 25 février 1944 à Bondues (Nord) ; plombier-zingueur ; résistant au sein des FTPF.
Célibataire, demeurant à Pont-de-Briques (Pas-de-Calais), Alphonse Mann y fut arrêté le 8 janvier 1944 par la Sipo-SD de Lille, pour meurtre, détention d’armes prohibées et menées communistes. Il était en effet dans les FTPF depuis le 1er juillet 1943 et eut le grade de sergent-chef. Il fit partie de l’équipe de protection lors de l’exécution du collaborateur de Henry Gross. Il était le demi-frère de Charles Sauvage.
Alphonse Mann fut interné à la prison de Loos-lès-Lille (Nord). Traduit devant le tribunal militaire allemand OFK 670 de Lille, il fut condamné à mort le 14 février 1944. Douze personnes furent condamnées dans la même affaire : trois ont été fusillés à Bondues ; six furent déportés à Vught (Pays-Bas) et pendus ensuite à Bruxelles.
Un peloton d’exécution allemand fusilla Alphonse Mann au fort de Bondues, le 25 février 1944. Son nom figure sur les monuments de Bondues et Saint-Étienne-au-Mont (Pas-de-Calais).
Par Frédéric Stévenot
SOURCES : DAVCC, Caen, B VII 3024 (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Pas-de-Calais à Dainville (31w12). – Robert Chaussois, Calais au pied du mur. Mars 1943 à janvier 1944, Calais au bout du tunnel. Février-août 1944, SA Imprimerie centrale de l’ouest, La Roche-sur-Yon. – J.-M. Fossier, Zone interdite, op. cit. – Notes René Vandenkoornhuyse. – Mémorial GenWeb. – Notes Julien Lucchini.