Par Daniel Grason
Né le 29 avril 1910 à Fougerolles-du-Plessis (Mayenne), fusillé le 18 février 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; monteur mécanicien ; droit commun.
Auguste Boulard demeurait avec son épouse 30 rue Labat à Paris (XVIIIe arr.). Il fut arrêté le 11 juillet 1942 par la Brigade criminelle de la police judiciaire pour « complicité de vols et exactions ». Il pratiquait avec des complices le vol aux faux-policiers chez des particuliers. Le dernier vol eut lieu au cabinet d’un dentiste installé au 125 rue Mozart à Paris (XVIe arr.) où il s’était présenté comme un policier allemand.
Livré aux autorités allemandes, incarcéré, Auguste Boulard fut jugé le 18 janvier 1943 par le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.). Condamné à mort pour « vols et exactions », il fut passé par les armes le 18 février 1943 au Mont-Valérien à 16 h 10 avec trois autres droits communs : Auguste Huber, Alexis Lebeaupin et Cornelius Lenaerts.
Auguste Boulard fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 18 février 1943 division 47, ligne 1, n°18 puis transféré le 14 octobre 1947 à Laval (Mayenne).
Par Daniel Grason
SOURCES : Arch. PPo., 1W 1370. — DAVCC, SHD Caen, Boîte 5/FN-Liste S 1744-18/43 (Notes Thomas Pouty), AC 21 P 429 127 et AC 21 P 317069. — Serge Klarsfeld, Léon Tsévéry, Les 1 007 fusillés du Mont-Valérien parmi lesquels 174 Juifs, FFDJF, 1995. — Répertoire des fusillés inhumés au cimetière parisien d’Ivry.