Mai 1972 : la révolution malgache

Par Françoise Blum

La révolution malgache de Mai 1972 commence avec la grève des élèves de l’école de Befelatanana en janvier 1972. Elle se termine avec la prise du pouvoir par l’armée et la fin du Congrès national populaire de septembre 1972. Le mois de Mai est le moment des grandes manifestations et celui de la chute du régime ; Révolution scolaire et étudiante ; Révolution populaire ; Fin de la Iere République malgache

La première république malgache , présidée par Philibert Tsiranana, fut renversée lors d’évènements qui eurent lieu en mai 1972. On appelle parfois cette révolution le « Mai malgache ». Les ingrédients en sont les suivants : des revendications étudiantes corporatistes, une gestion de crise désastreuse par les pouvoirs publics, qui alternativement laissent pourrir ou répriment vigoureusement, une radicalisation politique du mouvement, une répression disproportionnée avec des arrestations massives, qui entraînent l’entrée des adultes et des jeunes chômeurs de la capitale, les ZWAM (Jeunes amateurs de western), dans l’arène , des journées sanglantes marquant une fin de non- retour et la rupture définitive entre le pouvoir et les manifestants, l’ appel à l’armée et la prise du pouvoir par cette dernière. Les manifestants, outre un pouvoir déconsidéré, prennent pour cible les accords de coopération avec la France, en particulier celui sur l’enseignement : ils considèrent que la décolonisation n’est pas achevée et réclament donc une « deuxième indépendance » .

On peut voir les origines immédiates du mouvement dans la grève des élèves de l’école de médecine de Befelatanana , à partir du 23 janvier 1972 . Les 210 élèves protestent contre de mauvaises conditions matérielles. Outre les aspects corporatifs, il y a un réel malaise. Befelatanana est une école professionnelle, créée en 1896 pour former les auxiliaires malgaches des médecins français. L’école forme toujours en 1972 des médecins « au rabais ». Le gouvernement laisse pourrir la situation puis finit par dissoudre l’Association des Etudiants en Médecine et Pharmacie (AEMP), qui représente les étudiants, et fermer l’école . Au même moment se profilent à l’horizon d’autres réformes partielles (Réforme du BEPC à un mois de l’examen, limite d’âge à l’entrée en 6ème et en seconde). Toutes ces décisions interviennent après un voyage en France du Ministre des Affaires culturelles Laurent Bototeky, qui donne clairement aux étudiants le sentiment que le Ministre a pris ses ordres de Paris.

Après la dissolution de l’AEMP, les lycées Jules Ferry et Galliéni entrent en grève , le 24 avril, pour soutenir leurs camarades avec des slogans tels : « A bas l’impérialisme culturel », « le droit de l’élève ? », « Accords de coopération = Obstacle au développement ». Les élèves ne restent pas confinés à leur établissement mais défilent dans les rues, sont en liaison avec l’université. Ils distribuent dans les établissements scolaires un tract qui comprend déjà ce qui deviendront les slogans les plus unanimes de la grève.

« Primaires, secondaires, universitaires ; Nous sommes tous des enseignés donc tous CON-CERNES ; Les étudiants de Befelatanana se sont dressés pour appuyer leurs revendications : la répression a été féroce ;Toi qui te lèveras pour présenter tes revendications : tu seras baîllonné ; Nul ne peut contester les revendications de Befelatanana : elles sont légitimes ;Nul ne pourra contester tes revendications : elles sont légitimes
TU N’ES PLUS UN GOSSE : TU SAIS CE QUE TU VEUX
Accepteras-tu qu’on étouffe la justice ?
Comme tu es bébé, le Fanjakana Rai-man-dreny [l’Etat « Père et Mère »]ignore délibérément ton droit et ta liberté
PARLE OU CREVE
Comité de grève »

Collèges et établissements privés vont suivre d’autant plus facilement que le 9 avril, le vice-président Calvin Tsiebo a encore jeté de l’huile sur le feu en annonçant à la radio la suppression du concours d’entrée en seconde, qui paraissait un gage de démocratisation. L’annonce de la suppression de ce concours, avant même qu’il ait existé, est l’étincelle de plus qui met le feu aux poudres.

L’université quant à elle accueille alors près de 5 000 étudiants . Mise en place via une Fondation Charles de Gaulle de l’enseignement supérieur, elle est née par décret du 14 juillet 1961 – décret qui regroupe sous le label université les écoles supérieures de science, lettres et droit préexistantes – . Elle dépend , comme tout ce qui concerne l’enseignement supérieur, du septième accord de coopération avec la France. De fait, l’université malgache a un régime français, est soumise aux réformes faites en France –mais est toujours en retard d’une réforme : en 1972, on en est encore à la réforme Fouchet, et la Loi Faure suscite de grandes réticences En 1973, le financement devrait en être assuré à un peu moins de la moitié par la France.

La grève gagne l’université puis l’ensemble des établissements secondaires de Tananarive. Le 26, elle est d’ores et déjà générale. Plusieurs aspects vont contribuer à l’efficacité du mouvement : le mode d’organisation rapidement mis en place par les grévistes , et qui va avec leur qualité de propagandistes ; leur capacité à défiler, à circuler, ralliant au passage des alliés qui les aideront dès le début et ne leur feront pas défaut aux heures cruciales, alliés dont ils sauront aussi obtenir une aide matérielle décisive ; leur inventivité aussi, en matière de slogans et de chansons. Des groupes comme Mahaleho, aujourd’hui toujours célèbre, débuteront lors des évènements et s’y construiront une notoriété. Les slogans, comme les interventions publiques, les inscriptions sur les banderoles et pancartes sont, en début de grève, énoncés en français et en malgache. Au fur et à mesure des évènements, le malgache l’emporte.

Les jeunes gagnent très vite de nombreux soutiens. Celui des associations étudiantes d’abord - : la FAEM (Fédération des associations des étudiants de Madagascar) à laquelle l’affiliation est automatique - , celui des enseignants et de leurs syndicats, celui des parents et en particulier des mères, qui défilent avec leurs enfants, et celui des jeunes chômeurs de Tananarive, regroupés en une sorte de fraternité qu’ils ont intitulé ZWAM (Jeunes amateurs de western) et qu’ils rebaptisent ZOAM (jeunes chômeurs de Tananarive) pendant les évènements.

Les grévistes de la capitale envoient des émissaires à travers tout le pays, en voiture, en bus (où ils bénéficient de places gratuites), en avion même (là aussi gratuitement). La grève s’étend bientôt à toute l’Ile. Partout, les formes et les slogans de la grève sont les mêmes, comme si la lutte avait su réunir habitants des hauts plateaux et côtiers. On discute et on convainc en général facilement les parents. Ces derniers se réunissent, dans des stades, sur les places publiques pour apporter leur soutien, et défilent avec les jeunes. On greffe sur le mouvement général des revendications locales. Ce sont des troubles en province qui vont, à partir du 6 mai, redonner éclat et vigueur à un mouvement tananarivien qui menaçait de s’étioler. Des heurts ont lieu à Ambalavao entre la police et les manifestants, suivis de quelques arrestations. Très vite la rumeur se répand qu’il y a eu un mort : l’élève Modeste Randrianarisoa, qui aurait été tué par les forces de l’ordre. Peu importe que le jeune homme soit en fait mort d’une fièvre pernicieuse (ce que confirme le certificat d’autopsie conservé dans les archives de Tananarive). La nouvelle remobilise. Des marches funèbres sont organisées. C’est là la première apparition d’une forme de manifestation qui va devenir bientôt composante intégrante de la grève : la cérémonie funéraire, sous toutes ses formes : défilés silencieux, veillées funèbres, messes ….

Le pouvoir a d’abord joué le temps et l’usure. En un second moment, avec la fermeture de l’école de médecine, il joue la répression. Puis il essaye, au stade d’Alorobia, la concertation. Ce sont là facettes d’une stratégie quelque peu incohérente, et presque toujours décalée par rapport à la situation. Les deux principaux protagonistes des grévistes sont Laurent Bototeky et Barthélémy Johasy, ministre chargé auprès de la présidence des Affaires intérieures. Par contre, Tsiranana est absent. Rentré d’une tournée dans le Sud, il repart se reposer dans la station balnéaire de Ranomafana. Il y restera jusqu’au 13 mai malgré l’insistance de son entourage. Mais Tsiranana est malade, hémiplégique, se laisse emporter par de violentes crises de colère. Il ne voit dans le mouvement étudiant qu’un complot communiste venu de l’étranger. Il prend une décision qui lui sera fatale et le conduira à sa chute. Le 12 mai au soir, les Forces républicaines de Sécurité (FRS) encerclent le campus et arrêtent les 395 étudiants qui s’y trouvaient, ainsi que quelques adultes, prêtres catholiques et médecins , ces derniers s’étant portés volontaires pour accompagner les jeunes. Les détenus sont expédiés par avion à l’Ile de Nosy Lava, au pénitencier de sinistre mémoire : celui-là même qui avait été la prison des internés de 1947 et des déportés de la révolte du sud, qui s’était soldée, en 1971 par une terrible répression.

Le lendemain 13 Mai, étudiants et travailleurs descendent dans la rue. La foule des manifestants (étudiants, employés, travailleurs et Zwam) occupe le centre ville, la place de l’indépendance, se répand devant l’Hôtel de ville. On dénombre jusqu’à 100 000 personnes pour une ville qui en compte 250 000. Les travailleurs portent des pancartes sur lesquelles sont inscrits les noms des établissements où ils travaillent. On réclame le retour des « enfants ». Face à eux, des FRS , notamment sur le toit de l’Hôtel de ville. Peu nombreux, n’ayant apparemment reçu aucun ordre cohérent, ils vont tirer sur la foule. La manifestation se transforme alors en insurrection. Voitures et lieux symboliques sont incendiés. Tsiranana prononce à la radio un discours provoquant et incohérent à la fois. Il menace de mort les insurgés et les accuse d’être des fumeurs de chanvre. Quelques jours plus tard, le pays tout entier est en grève. De même que les étudiants, les grévistes, fonctionnaires, employés ou ouvriers du privé vont faire preuve d’une étonnante capacité d’organisation. Partout dans le pays des comités de travailleurs, les KIM (Komity iraisan’ny mpitolona), sont institués, qui délèguent leur pouvoir à un comité central de grève, institué à Tananarive. Durant tous ces jours intenses, le comité central des travailleurs siège au Collège technique d’Ampefiloha, celui des étudiants au campus. Les Zwam, qui se sont rebaptisés Zoam (Jeunes chômeurs de Tananarive) créent aussi leurs comités. Et tous se retrouvent pour des réunions où sont listées les revendications. La plus urgente d’entre elle est maintenant celle de la démission de Tsiranana, appelée de ses vœux par la foule qui scande : « Tsiranana=FRS= Assassins » ; « Tsiranana à Nosy-Lava ». La démission de Laurent Bototeky , le 14 mai, est bien trop tardive. C’est désormais la tête du Chef de l’Etat que visent les grévistes. Ils demandent la tenue d’un Congrès national regroupant travailleurs, étudiants et Zoam. Mais on n’oublie pas non plus la dénonciation des accords de coopération, ni les revendications sur l’enseignement et les salaires.

Du 14 au 18, on assiste à un véritable ballet de négociations ponctuées de concessions de la part d’un pouvoir qui va céder aussi radicalement qu’il avait réprimé. Les intercesseurs officiels sont les Chefs des Eglises (catholique , anglicane et protestante), et les militaires. Les intercesseurs officieux sont les Français. L’ambassadeur de France est très hostile à une intervention qui donnerait , d’après lui, le signal d’un massacre des Français, alors même que les troupes françaises sont aux portes de Tananarive.

Les manifestants obtiennent ainsi le retour des jeunes exilés, transportés par avion jusqu’à l’aérodrome d’Ivato puis en car. Et le 16 Mai en fin d’après-midi, une foule silencieuse, bras levés, accueille en silence les 25 cars qui transportent les grévistes. C’est le 16 Mai aussi qu’apparaît le slogan : « le pouvoir à l’armée ». Et il sera écouté : le 16 toujours, Tsiranana nomme le Général Andriamahazo gouverneur militaire de la province de Tananarive. Il fait voter dans l’urgence une réforme constitutionnelle qui ne sera jamais appliquée. Le 18, il annonce officiellement à la radio qu’il dissout le gouvernement et donne les pleins pouvoirs au Général Ramanantsoa. Ce dernier, qui, semble-t-il , a beaucoup hésité à accepter, déclare notamment à une foule en liesse : « Le Président de la République m’a donné les pleins pouvoirs, je suis un militaire, je ne suis pas un politicien. Pour le bien du pays, la vie politique sera mise en sommeil. Je porterai mon effort sur les domaines économique, social et culturel, au bénéfice des plus nécessiteux. Je vous demande de m’aider en reprenant le travail et en faisant preuve de discipline et de patience. Je vais constituer un gouvernement apolitique de militaires et de techniciens. J’ai comme première ligne de conduite de développer l’unité nationale ».

L’appel à l’armée a été, semble-t-il, spontané. Les militants les plus radicaux parmi les étudiants, ceux qui via le comité animation et propagande avaient contribué à radicaliser politiquement le mouvement des jeunes, n’y sont pour rien . Mais l’armée n’est pas intervenue pour défendre le régime. Les militaires, comme nous l’avons vu, ont joué le rôle d’intermédiaire. D’autre part, on demande la démission de Tsiranana et de ses ministres mais il n’y a aucune alternative possible, aucune opposition crédible susceptible de les remplacer. Et la peur du chaos (le ravitaillement manque déjà, on constate une pénurie d’essence…), la peur du vide joue son rôle. Enfin, last but not least , cette révolte est aussi nationaliste, du nationalisme d’un pays qui a vécu trop longtemps sous tutelle, d’un nationalisme indépendantiste. Le drapeau est omni présent : drapeau blanc et rouge aux couleurs de l’ancien royaume merina dont le vert, symbole du PSD (Parti social-démocrate malgache) , est arraché. La foule conçoit ce recours à l’armée comme transitoire, en attendant la tenue d’un congrès national populaire qui pourrait jouer le rôle d’une constituante. Ouvriers, Zoam et étudiants présentent dès le 20 mai leurs revendications au nouveau pouvoir :

-  Garanties des libertés démocratiques ; Assurance que le régime militaire aura un caractère transitoire et cédera la place à un gouvernement défini par une nouvelle constitution ; réunion d’un congrès national – ou Assemblée constituante- qui réunira les travailleurs et les étudiants en vue de définir un nouveau régime et élaborer une nouvelle constitution ; libération de tous les prisonniers politiques détenus par le gouvernement Tsiranana ; Abrogation de l’ordonnance sur la mise en résidence surveillée ; paiement des heures de grève jusqu’au 22 mai à tous les travailleurs des secteurs privés et publics.

Les assurances obtenues du Général Ramanantsoa sont apparemment suffisantes pour les 500 délégués réunis à Ampefiloha , qui déclarent une suspension conditionnelle de la grève, alors que les étudiants, plus méfiants votent la poursuite de la grève. On voit apparaître les premières dissensions d’un mouvement jusqu’alors soudé.

Le Général Ramanantsoa ne cède pas aux pressions et maintient à son poste un Tsiranana auquel il doit sa légitimité. Il transforme le congrès national, effectivement tenu du 9 au 13 septembre en septembre en plébiscite pour un referendum qui, le 8 octobre, assoit son pouvoir. L’expérience de démocratie directe que souhaitaient les insurgés, peut-être inspirés , comme le suggère Robert Althabe, par la communauté villageoise, le Fokolonana, est enterrée.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article167384, notice Mai 1972 : la révolution malgache par Françoise Blum, version mise en ligne le 14 novembre 2014, dernière modification le 14 novembre 2014.

Par Françoise Blum

BIBLIOGRAPHIE : ALTHABE Gérard, Anthropologie politique d’une décolonisation, Paris, L’Harmattan, 2000 ; ALTHABE Gérard, « Les luttes sociales à Tananarive en 1972 », Cahiers d’études africaines, vol.20, n°80, 1980, p.407-447 ; Anonyme, « Trois jours qui ébranlèrent Madagascar [Informations recueillies sur place par le G.I.M.O.I] », Le Mois en Afrique. Revue française d’études politiques africaines, juin 1972, p.44-50. ; BLUM Françoise, « Madagascar 1972 : l’autre indépendance. Une révolution contre les accords de coopération », Le Mouvement social, n°236, juillet-septembre 2011, p. 61-88. ; BLUM Françoise, Révolutions africaines. Congo, Sénégal, Madagascar : années 1960-1970, Rennes, PUR, 2014, 202 p. ; GALIBERT Didier., « Mai 72 : la deuxième indépendance malgache » dans COMBEAU Yves (dir.), La Réunion-Madagascar, 1942-1972 : départementalisation et indépendance, Paris ; Saint-Denis, Sedes-Université de la Réunion, 2003. ; GOGUEL Anne-Marie, Aux origines du mai malgache : désir d’école et compétition sociale, 1951-1972, Paris, Karthala, 2006, 378p. ; RABEHERIFARA J.C et RAISON-JOURDE Françoise., « Identité, contestation et métissage : la chanson malgache dans les années 1970-1980 » dans CHASTENET Monique et CHRETIEN Jean-Pierre. (dir.), Entre la parole et l’écrit : contributions à l’histoire de l’Afrique en hommage Claude-Hélène Perrot, Karthala, 2008, p.173-204. ; RABENORO Irène, Le vocabulaire politique malgache pendant les évènements de mai 1972, thèse d’État en linguistique, sous la dir. de ARNAUD R. et TOURNIER M. , université Paris-7, 1995. ; RAISON-JOURDE Françoise et ROY Gérard, Paysans, intellectuels et populisme à Madagascar : De Monja Jaona à Ratsimandrava (1960-1975), Paris, Karthala, 2010. ; RAISON-JOURDE Françoise, « Être collégien malgache et oser manifester. Initiation à l’héritage occidental et invention locale dans l’occupation de l’espace urbain et la prise de parole en province (1971-1972) », Paris, Sedet, 2011. ; RAZANAKOLANA F. Razanakolona, , Les Banderoles et les pancartes dans les manifestations de rue à Tananarive en 1972, Mémoire de maîtrise, Département histoire, Université d’Antananarivo, 2001.

SOURCES : Centre des Archives diplomatiques de Nantes (CADN), Archives de l’ambassade de France à Tananarive - Cartons 125, 135 et 136. Noté : CADN- AAFT. Ces documents offrent des rapports très complets sur les évènements, y compris en province - on y trouve d’ailleurs un éphéméride, au jour le jour et heure par heure - et permettent d’établir une chronologie très Archives des consulats ; Archives nationales de Madagascar : Fonds présidence. Les archives sont faciles d’accès et sont très précises sur les événements de 1972, tant à Tananarive qu’en province.
Lumière : journal d’informations, Fianarantsoa, 1972 : Cet hebdomadaire publié à Madagascar par l’Eglise catholique a été consulté pour l’année 1972. Il donne des récits précis des évènements ainsi que des témoignages.

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