Par Julien Lucchini
Né le 10 septembre 1918 à Melun (Seine-et-Marne), fusillé comme otage le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; employé de perception ; militant communiste dans la clandestinité.
Fils de Georges Boulle, conducteur typographe, et d’Hélène Thialon, ouvrière chaîniste, Serge Boulle, résidant à Melun, militait, durant l’Occupation, au Parti communiste clandestin. Il était membre d’une organisation clandestine de propagande et, pour cela, fut arrêté le 1er octobre 1941 à Melun par la police française, au motif d’« organisation de propagande communiste ».
Incarcéré à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne), Serge Boulle fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 680 d’Amiens par jugement du 30 octobre, si l’on en croit les listes allemandes des archives de la DAVCC. Selon cette hypothèse, sa peine aurait sans doute été commuée, puisqu’il ne fut pas fusillé en application de cette sentence, mais aucun détail supplémentaire ne vient confirmer cette version.
Désigné comme otage par les autorités allemandes, c’est comme tel qu’il fut passé par les armes, le 15 décembre 1941, au Mont-Valérien.
Son nom figure sur le monument commémoratif des fusillés du Mont-Valérien, à Suresnes.
Par Julien Lucchini
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 2 et Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. – État civil.