JOLY Émile

Par Michel Thébault

Né le 19 avril 1913 à Échenoz-la-Méline (Haute-Saône), fusillé après condamnation le 2 février 1944 à la citadelle de Besançon (Doubs) ; ouvrier d’usine ; résistant FTPF.

Marié, père de deux enfants, Émile Joly résidait à Navenne (Haute-Saône), où il était ouvrier d’usine, exerçant plus précisément la profession d’emboutisseur. Il s’engagea en juin 1943 dans la Résistance en rejoignant le 1er bataillon des Francs-tireurs et partisans (FTP) comtois (dont le responsable fut Pierre Georges, alias colonel Fabien), compagnie « La Marseillaise ».
Il fut arrêté après avoir tenté de faire usage de son arme, le 6 novembre 1943, à La Providence sur Besançon (Doubs), par la Sipo-SD et la Feldgendarmerie. Il fut incarcéré à la prison allemande de Vesoul jusqu’au 30 novembre 1943 puis à la prison de la Butte à Besançon (Doubs) jusqu’à la fin de son internement. Accusé d’« activités de franc-tireur », il fut jugé le 25 janvier 1944 à Besançon (Doubs) par le tribunal militaire allemand (tribunal de la Feldkommandantur 661 de Vesoul siégeant à Besançon) et condamné à mort. Il a été fusillé le 2 février 1944 par les autorités allemandes dans l’enceinte de la citadelle de Besançon.
Il figure à ce titre sur le monument commémoratif « Aux martyrs de la Résistance » établi dans la citadelle.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article167976, notice JOLY Émile par Michel Thébault, version mise en ligne le 26 novembre 2014, dernière modification le 29 mars 2016.

Par Michel Thébault

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb.

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