Par Dominique Tantin
Né le 18 mars 1921 à Dijon (Côte-d’Or), fusillé comme otage le 7 mars 1942 à Dijon ; menuisier-ébéniste ; résistant communiste.
Fils d’un ouvrier métallurgiste qui avait adhéré au Parti communiste SFIC après la scission, James Creux, célibataire était domicilié à Talant (Côte-d’Or). Son frère Jean-Marie Creux, militant communiste était recherché par la police. James fut arrêté le 13 janvier 1942 à Dijon par la police française pour activité de propagande communiste illégale. Il était membre du Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France – mouvement de résistance fondé et dirigé par le Parti communiste français – depuis le 1er octobre 1941.
Il fut interné à la prison de Dijon jusqu’à son exécution comme otage, avec quatre élèves-maîtres de l’École normale René Laforge,René Romenteau, Jean Schellnenberger et Pierre Vieillard, le 7 mars 1942 à Dijon, au champ de tir de Montmuzard, à 18 h 39, en représailles aux attentats de Dijon des 28 décembre 1941 et 10 janvier 1942 contre des foyers de soldats.
Son frère, Jean-Marie, connut le même sort le 18 avril 1942 à Troyes (Aube).
Les deux frères furent inhumés à Dijon dans le Carré de corps restitués aux familles du cimetière communal.
Le nom de James Creux est gravé sur le Mur des fusillés de Dijon où la rue de l’inspection académique a été baptisée « rue des Normaliens-fusillés-et-de-leur-camarade »
Par Dominique Tantin
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch.dép.Côte-d’Or . — Mémorial GenWeb.— Notes Annie Pennetier.