Par Julien Lucchini
Né le 29 août 1916 à Oloron-Sainte-Marie (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques), fusillé comme otage le 24 octobre 1941 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; employé de l’aéronautique ; résistant gaulliste, membre du réseau Auriac.
Fils de National Raufaste, facteur, et de Laurence, Marie Lassus, Jean-Baptiste Raufaste était employé de l’aéronautique et vivait à Bordeaux (Gironde), rue Grangeneuve. Il était entré en Résistance, au réseau Auriac. Résistant gaulliste, il était membre du réseau Armée des Volontaires/Alliance de la Jeunesse.
Le 15 juillet 1941, il fut arrêté à Bordeaux par la police française pour « aide à l’ennemi » et « passage illégal de la ligne de démarcation ». Les autorités allemandes l’accusèrent d’avoir dressé un plan de l’aérodrome de Mérignac (Gironde), et un discours de Churchill semble avoir été trouvé lors de la perquisition de son domicile.
Incarcéré au fort du Hâ (Gironde), Jean-Baptiste Raufaste comparut devant le tribunal militaire allemand FK 529 de Bordeaux (verdict inconnu), puis fut désigné comme otage par les autorités allemandes, qui le fusillèrent comme tel avec quarante-neuf autres otages le 24 octobre 1941 au camp de Souge, en représailles à l’exécution de l’officier allemand Hans Reimers à Bordeaux le 21 octobre 1941.
Son nom figure sur le mémorial des fusillés du camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde).
Par Julien Lucchini
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 2 (Notes Thomas Pouty). – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. – Mémorial GenWeb. – État civil.