Par Julien Lucchini
Né le 3 mars 1923 à Loos-en-Gohelles (Pas-de-Calais), fusillé le 12 septembre 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) suite à une condamnation à mort ; nationalité polonaise ; mineur ; résistant en Belgique et en France.
Fils de Roch Kowalczyk, mineur, et de Mariana Roszakowha, Joseph Kowalczyk était polonais, et vivait en Belgique.
Selon sa notice biographique en ligne sur le site de l’Association du Souvenir des Fusillés de Souge, "Il a participé au moins une fois à l’exfiltration d’un pilote anglais en l’accompagnant jusque dans la région d’Escautpont-Condé sur Escaut.[...] Il aurait été arrêté pour activité politique : service secret rattaché à la Croix Rouge de Toulouse, agent de liaison. Il était membre de l’Union des Éclaireurs polonais, troupe de Toulouse."
Accusé de faire partie d’un réseau de renseignement, il fut arrêté en Gironde par les autorités allemandes, et inculpé pour « aide à l’ennemi et espionnage ». Le 3 août 1942, le tribunal militaire de la kommandantur du Gross Paris, qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.), le condamna à mort. Il fut passé par les armes le 12 septembre suivant au camp de Souge.
Son nom figure sur le mémorial des fusillés de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde).
Par Julien Lucchini
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 3 (Notes Thomas Pouty). – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. – Mémorial GenWeb. – État civil. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 323149 (nc).