EQUY Philippe, Claude, Jean, dit Felip

Par Hugues Lenoir

Né le 25 novembre 1955 à Paris (XIVe arr.)  ; bibliothécaire ; animateur du CIRA de Marseille.

Philippe Equy
Philippe Equy

Philippe Equy utilise depuis 1977 l’orthographe occitane de son prénom et se fait appeler Felip Équy, il a aussi signé dans la presse libertaire des articles avec les pseudonymes de Phil Ducira et Philippe Miramas ou sous la simple signature de Philippe. Il a vécu successivement à Sceaux (Hauts-de-Seine) : 1955-1969, Nancy (Meurthe-et-Moselle) : 1969-1974, Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) : 1974-1980, Miramas (Bouches-du-Rhône) : 1980-2006 et depuis 2006 à Saint-Chamas (Bouches-du-Rhône).

Son père Claude Equy, né en 1930 à Épinal (88) et mort en 2020, était fonctionnaire des douanes, de sensibilité socialiste. Il fut sympathisant du PSU et adhérent de la CFDT. Sa mère Claude Cheymol née en 1928 à Paris (75) était médecin du travail de sensibilité socialiste. L’arrière-grand-père de Felip Equy, Louis Cheymol était déjà militant socialiste à Montblanc (Hérault) et a sa biographie dans le Maitron. Felip Equy vit avec Maryvonne Nicola Equy enseignante de mathématiques qui est anarchiste et animatrice du CIRA de Marseille.

Après des études à Nancy, il obtint une maîtrise de géographie à l’Université d’Aix-Marseille en 1978 puis un diplôme de bibliothécaire, métier qu’il exerce à Miramas depuis 1980 Impressionné par le Mouvement de Mai, il réalisa alors à Sceaux avec un ami un petit journal intitulé La Chienlit c’est lui !, allusion directe à un discours de Général De Gaulle alors Président de la République visant à stigmatiser les acteurs du mouvement de contestation.

Son parcours de militant anarchiste commence en1972. En 1972-1973, il participa au Groupe d’action lycéen libertaire à Nancy en particulier lors du mouvement lycéen contre la loi Debré. En 1973, il rejoignit l’OCL, 1ère manière, celle animée par Daniel Guérin et Georges Fontenis et il milita au Comité antimilitariste (CAM). Il partit pour l’université d’Aix-en-Provence en 1974 et milita alors selon les périodes entre 1974 et 1975 dans les groupes anarchistes informels à la faculté d’Aix et à Nancy : notamment le GAR (Groupe anarchiste Ravachol). Durant l’année 1976, il participa aux grèves et manifestations étudiantes à Aix, Grenoble, Paris et Tours puis de retour à Nancy de 1977 à 1978 à un groupe autonome, proche de la sensibilité des autonomes parisiens. À partir de 1986 et jusqu’en 2015, Felip Equy milita au CIRA de Marseille pour lequel il organisa des causeries, tint avec sa compagne Maryvonne et d’autres membres du CIRA le stand du Centre de recherches dans de nombreuses foires aux livres et participa au tri et aux classements des archives. Il fut membre du conseil d’administration de CIRA d’abord comme secrétaire adjoint entre 2001-2006, secrétaire de 2007 à 2011 et trésorier depuis 2012. Comme salarié, en 1990, il s’engagea dans le mouvement des bibliothécaires en lutte contre la réforme de leur statut et en 1995 et 2003, dans les mouvements contre la casse de la sécurité sociale et la réforme des retraites.
À partir de 1986 et jusqu’au années 2020, Felip Equy milita au CIRA de Marseille

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article168122, notice EQUY Philippe, Claude, Jean, dit Felip par Hugues Lenoir, version mise en ligne le 1er décembre 2014, dernière modification le 6 janvier 2021.

Par Hugues Lenoir

Philippe Equy
Philippe Equy

Œuvres :
Réalisation de la Feuille d’infos du CIRA mensuelle depuis 1999, de la Bibliographie anarchiste annuelle depuis 1983. Environ 240 articles et notes de lectures en date de 2014 (surtout sur les artistes et écrivains anarchistes) dans Soleil noir (1991-1994), K-y-é (1995-2000), L’Anarcho (Nice, 1998-1999), Libertad (Toulon, 2000), Anartiste (2002-2010), CCP (Cahier critique de poésie) (2007-2014), Art et anarchie (2010-2014), Calendrier du CIRA (2010-2014)
Extraits :
Louis Scutenaire, Soleil noir, n° 7, décembre 1991 (Philippe).
Jossot : un caricaturiste de la Belle Epoque ( ? ), Soleil noir, n° 8, mars 1992, pp. 11-12 (Philippe).
Camille Pissarro (1830-1903), Soleil noir, n° 10, septembre 1992 (Philippe).
Tinguely et ses machines dingues, Soleil noir, n° 15, janvier 1994, pp. 13-16 (Philippe).
Anarchisme et végétarisme, L’Anarcho, n° 7, mars-avril 1997, pp. 3 -6 (Felip).
Arthur Cravan : insoumis, poète, conférencier, boxeur, K-y-é, n° 12, été 1997, pp. 1-7 (Philippe Equy).
Impressionnistes, néo-impressionnistes et libertaires, L’Anarcho, n° 9, juillet-août 1997, pp. 13-22 (Philippe Equy).
Voyage en Belgique (nouvelle), (Cahier d’)Ecritures, n° 2, novembre 1998 (FelipEquy).
RamónAcín : une esthétique anarchiste et d’avant-garde, Le Combat syndicaliste, n° 167, juillet-août 1999, pp. 15-16 (Felip, Miramas).
LedaRafanelli (1880-1971) : une écrivaine anarchiste individualiste musulmane, Art et anarchie : acte 1, K’A, 2010, pp. 30-34 (FelipÉquy).
Lucie Cousturier : une néo-impressionniste anticolonialiste, Art et anarchie : acte 1, K’A, 2010, pp. 35-38 (FelipÉquy).
Carpena Pepita (1919-2005), Dictionnaire des Marseillaises, Gaussen : Les femmes et la ville, 2012, pp. 73-74 (FelipEquy).
La vie bien remplie du Camarade Vitamine, Art et anarchie : 5, K’A, 2014, pp. 9-11 (FelipEquy).
Quelques articles dans Le Monde libertaire :
« Tous les arts sont anarchistes ! Quand c’est beau et bien ! » : Camille Pissarro, Le Monde libertaire, n° 1338, 27 novembre-3 décembre 2003, pp. 15-17 (Felip Equy ; reprise mise à jour de l’article de Soleil noir).
Clovis Trouille, le zouave et l’amante religieuse, Le Monde libertaire, n° hors-série 25, 8 juillet-8 septembre 2004, pp. 15-18 (FelipEquy).
Jean Meckert ou Jean Amila ?, Le Monde libertaire, n° 1437, 4-10 mai 2006, p. 20 (FelipEquy).
Intervention au colloque
Bref aperçu de l’œuvre écrite de Han Ryner, Actes du colloque Han Ryner, Marseille, CIRA, 2003, actes pp. 13-19 (FelipEquy).

SOURCES : Témoignage direct, décembre 2014. — Compléments, janvier 2021.

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