AUGUERRO Raph ? Serge ?

D’après Jean Garcin, historien de la Résistance dans les Alpes-de-Haute –Provence, les circonstances de la mort de cet ancien de la guerre d’Espagne sont troubles. Ce qu’il a pu savoir de sa vie n’est pas plus clair. Est-il espagnol ? Ou bien était-il dans les Brigades internationales ? Quoi qu’il en soit, l’homme paraît vivre en marginal. Il est cependant membre de l’AS.
Les gendarmes de Digne le soupçonnent d’être l’auteur d’un attentat et de vols. Il est abattu le 26 février 1944 par leur chef qu’il aurait blessé au cours de son interpellation. En fait, le capitaine de gendarmerie en question, lié à la Résistance, l’aurait choisi comme victime afin d’obtenir des Allemands qu’ils libèrent un prisonnier qu’ils venaient de faire (qui se faisait passer pour trafiquant de marché noir et qui était un résistant de l’ORA). Mais pour cela, il fallait leur livrer un supposé chef de maquis…