Par Julien Lucchini
Né le 25 mai 1918 au Bouscat (Gironde), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; ajusteur-mécanicien à la SNCASO ; militant communiste dans la clandestinité et résistant.
Fils naturel d’Augusta, Catherine Marrassé, sans profession, reconnu par son père, Sylvain Villenave, et légitimé par le mariage de ses parents le 23 octobre 1920 au Bouscat, Marcel Villenave, ajusteur mécanicien à la SNCASO à Bacalan, vivait à Bruges (Gironde). Il s’était marié le 9 octobre 1937 à Bruges avec Huguette Boyaval et était père de deux enfants en bas âge.
Militant communiste, il poursuivit ses activités militantes durant l’Occupation et devint membre d’une organisation clandestine de lutte armée. Le 27 août 1942, il fut arrêté à Bordeaux par les autorités allemandes. Trois lots d’explosifs furent alors découverts dans son jardin, ainsi que des explications sur la manière de les utiliser et quelques brochures et journaux communistes.
Incarcéré au fort du Hâ, il fut désigné comme otage par les autorités allemandes, et fusillé comme tel le 21 septembre suivant au camp de Souge, en représailles à l’attentat du cinéma Rex, à Paris.
Son nom figure sur le monument aux morts de Bruges, la stèle commémorative SNCASO de Mérignac, ainsi que sur le mémorial des fusillés de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle.
Par Julien Lucchini
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). — Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, p. 121. — Site Souge. — Mémorial GenWeb. – État civil.