Par Michel Thébault
Né le 8 février 1922 à Grosmagny (Territoire-de-Belfort), fusillé après condamnation le 15 juillet 1944 à la citadelle de Besançon (Doubs) ; cultivateur ; résistant du réseau Libération-Nord.
Fils d’Émile Millot Célibataire, cultivateur, et de Charlotte Tournier, sans profession, Camille Mollot, célibataire, résidait à Grosmagny où il exerçait la profession de cultivateur.
Il s’engagea à une date inconnue dans la Résistance au sein du groupe Libération Belfort (créé par Léon Comte et Gaston Jeanmougin), groupe rattaché par la suite au mouvement Libération-Nord. Il fut arrêté par la Feldgendarmerie le 28 mars 1944 à Grosmagny et emprisonné successivement à la prison de Belfort puis à celle de Besançon.
Accusé de « détention d’armes et de munitions et activité de franc-tireur », il fut jugé à Besançon, par le tribunal militaire allemand (tribunal de la Feldkommandantur 560), en même temps que Jean Mougin, impliqué dans la même affaire, le 4 juillet 1944.
Condamné à mort, il a été fusillé avec Jean Mougin, le 15 juillet 1944 à 6 h 40 du matin, par les autorités allemandes dans l’enceinte de la citadelle de Besançon.
Son nom figure à ce titre sur le monument commémoratif « Aux Martyrs de la Résistance » établi dans la citadelle. Il obtint la mention Mort pour la france et son nom figure sur le monument aux morts de Grosmagny.
Par Michel Thébault
SOURCE : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — mémorial genweb. — État civil.