JACQUINOD André, Jean-Claude

Par Delphine Leneveu, Michel Germain, Dominique Tantin

Né le 2 décembre 1913 à Éloise (Haute-Savoie), fusillé le 18 mars 1944 au champ de tir de la Vendue à Chamarandes, auj. Chamarandes-Choignes (Haute-Marne) ; ingénieur des Ponts-et-Chausssées ; résistant, membre des FTPF, du groupe mixte de l’Organisation civile et militaire (OCM) et du Front national, dit le groupe Corse, agent du réseau Action D des Forces françaises combattantes (FFC).

André Jacquinod
André Jacquinod
Crédit : MémorialGenWeb

André Jacquinod était le fils de Louis Désiré, cultivateur, alors âgé de 30 ans, et de Claudia Bouchoud. Orphelin de la guerre 1914-1918, où son père fut tué, pupille de la Nation, il fit des études secondaires, comme interne, au lycée Berthollet d’Annecy. Puis il poursuivit jusqu’à devenir ingénieur des Ponts et Chaussées.
Pendant la guerre, André Jacquinod résidait à Chaumont (Haute-Marne) et s’engagea dans la Résistance. Il travailla semble-t-il avec plusieurs organisations.
Il fut arrêté le 31 janvier 1944 à Chaumont par la Sipo-SD pour « activité de franc-tireur » et interné à la prison du Val Barizien (Chaumont).Le 8 mars 1944, le tribunal militaire allemand de Chaumont (FK 769) le jugea avec quinze autres personnes appartenant toutes au groupe « Corse » et ayant commis des attentats et des sabotages en masse. André Jacquinot fut condamné à mort et fusillé le 18 mars 1944 à Chamarandes.
"Mort pour la France", il fut homologué FFC-FFI (agent P2 du réseau Action D) et décoré à titre posthume de la Médaille de la Résistance (rosette) par décision en date du 26 juillet 1947.
Son patronyme est souvent et par erreur orthographié Jacquinot.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article168379, notice JACQUINOD André, Jean-Claude par Delphine Leneveu, Michel Germain, Dominique Tantin, version mise en ligne le 10 décembre 2014, dernière modification le 11 mars 2020.

Par Delphine Leneveu, Michel Germain, Dominique Tantin

André Jacquinod
André Jacquinod
Crédit : MémorialGenWeb

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes. — Service historique de la Défense, Caen AC 21 P 57867 et Vincennes GR 16 P 304582 (nc). — Acte de naissance en ligne (Arch. Départementales de Haute-Savoie).

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