Par Delphine Leneveu
Né le 15 mai 1910 à Drocourt (Pas-de-Calais), fusillé le 1er juin 1943 au camp d’Auvours (Sarthe) ; résistant communiste, membre des FTPF.
Fils d’Émile Debonne, mineur, et de Sophie Sanspeur, ménagère, Émile Debonne s’était marié le 9 novembre 1929 à Raismes (Nord) avec Simone Naelten. Divorcé et père d’un enfant, il s’était remarié le 14 septembre 1940 au Mans (Sarthe) avec Louise Piron et résidait au Mans 6 rue du Sapin.
Sur le point de gagner Nantes où il devait exercer les fonctions de commissaire politique, il fut arrêté dans la nuit du 7 au 8 mars 1943 au Mans par la police française d’Angers (Maine-et-Loire) pour « activité communiste et terroriste » et interné à la prison du Vert-Galant au Mans.Il était armé d’un pistolet automatique de 6,35. Voir James Rodier.
Condamné à mort le 28 mai 1943 par le tribunal militaire allemand du Mans (FK 755), Émile Debonne (ou Debonnel) a été fusillé le 1er juin 1943 au camp d’Auvours à 16 h 03.
Le même jour furent exécutés : Albert Aubier, Alex Auvinet, Armand Blanchard, Pierre Corre, Émile Debonne, Émile Derruau, Eugène Dubruilles, Robert Estival, Edmond Garreau, René Le Petillon, Jules Lesven, Paul Madiot.
Son corps fut inhumé à Arnage (Sarthe). Sa tombe actuelle est à Teloché (Sarthe).
Il figure au Mans sur un plaque "Aux communistes sarthois morts pour la Libération de la France 1940-1945" parmi 39 noms (19 avenue Jean Jaurès).
Par Delphine Leneveu
SOURCES : AVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Finistère, 208 J 72, fonds Alain Le Grand. — État civil. — Renseignements communiqués par Laurent Janin. — Genweb.