Par Claude Pennetier
Né le 11 septembre 1907 à Paris XIVe arr., fusillé comme otage le 11 août 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; garçon de salle à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (Seine, Val-de-Marne) ; résistant FTP.
Domicilié à Villejuif (Seine, Val-de-Marne), marié, père de deux enfants, Georges Frémont travaillait comme garçon de service à l’hôpital de Bicêtre, commune du Kremlin-Bicêtre.
Il fut arrêté le 7 juillet 1942 à Villejuif, par la police française. Il était accusé de propagande communiste et de participation aux Francs-tireurs et partisans (FTP).
Détenu à la prison de la Santé à Paris (XIVe arr.), il a été fusillé au Mont-Valérien le 11 août 1942 à 9 h 20 comme « otage en représailles à l’attentat du stade Jean-Bouin à Paris et de divers attentats qui provoquèrent 31 morts allemands dans le même mois », dans le cadre de la première exécution massive d’otages (88) décidée par la Sipo-SD.
Il fut incinéré au cimetière du Père Lachaise à Paris (XXe arr.).
À la Libération, le 17 décembre 1944, la municipalité fit ramener ses cendres à Villejuif ainsi que celles d’autres patriotes fusillés avec lui comme otages : Mohammed Ben Slimane, André Bru, Pierre Herz et François Sautet.
Georges Frémont a été reconnu Mort pour la France à titre militaire par par le Ministère des Anciens combattants le13 mars 1946, il fut homologué Interné résistant (DIR) et FFI. La Médaille de la Résistance lui fut décernée par décret du 18 mai 1960 publié au JO du 24 mai 1960.
Le nom de Georges Frémont figure sur la cloche du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien ; il est gravé à Villejuif sur le Monument aux Morts, la plaque commémorative, place des fusillés et la stèle commémorative 1939-1945 rue Georges Le Bigot ainsi qu’au Kremlin-Bicêtre sur le Monument aux Morts de l’hôpital à côté des noms de quatre autres patriotes qui travaillaient à l’hospice et qui avaient été fusillés le même jour comme otages : Marcel Flosseaux, garçon de service ; Mohammed Ben Slimane et Paul Renaud, infirmiers ; Georges Bouzerait, jardinier ; .
Par Claude Pennetier
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty), AC 21 P 187119 et AC 21 P 609038. — SHD Vincennes GR 16 P 234647 (nc). — Site Internet Mémoire des Hommes. — MémorialGenweb.