BOMBERT Jacques, Paul, Henri

Par Claude Delasselle

Né le 15 janvier 1923 à Saint-Ouen (Seine, Seine-Saint-Denis), fusillé par les Allemands le 13 novembre 1943 après condamnation à mort, au champ de tir d’Égriselles, commune de Venoy (Yonne) ; bûcheron ; mouvement Résistance.

Fils d’Albert Bombert, préparateur en pharmacie, et d’Emma Naudin, couturière, célibataire, Jacques Bombert, habitant à Champignelles (Yonne), avait rejoint dans l’été 1943 le groupe de Toucy du mouvement Résistance implanté en Puisaye. Il fit partie du groupe dirigé par Félix François qui procéda, dans la nuit du 29 au 30 septembre 1943, en gare de Toucy, à l’enlèvement d’un stock de cuivre réquisitionné par les Allemands. Alors qu’il regagnait Champignelles en compagnie de Raymond Pesant, il fut arrêté par les Allemands dans la nuit du 29 au 30 septembre et il fut incarcéré le même jour avec Raymond Pesant à la prison d’Auxerre. L’un des deux ayant sans doute parlé sous la torture, six autres personnes ayant participé à l’opération d’enlèvement du cuivre furent arrêtées dans les jours suivants (Félix François, Alix Champion, Paul et Robert Botté, Roland Potel et Pierre Bertrand).
Condamné à mort par le tribunal FK 745 d’Auxerre, Jacques Bombert a été fusillé au champ de tir d’Égriselles le 13 novembre 1943, en même temps que Raymond Pesant et Félix François.
Son nom figure sur la stèle des fusillés d’Égriselles et sur le monument des déportés et des internés fusillés de l’Yonne à Auxerre.
Les noms de Raymond Pesant et Jacques Bombert ont été donnés à une rue de Champignelles.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article168459, notice BOMBERT Jacques, Paul, Henri par Claude Delasselle, version mise en ligne le 14 décembre 2014, dernière modification le 28 février 2016.

Par Claude Delasselle

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 4. – Arch. Dép. Yonne 33J18 (registre d’écrou de la prison d’Auxerre). – CDrom La Résistance dans l’Yonne, ARORY-AERI, 2004 (fiche « octobre 1943 : l’affaire du cuivre à Toucy »). – Robert Bailly, Si la Résistance m’était contée, ANACR Yonne, 1990, p. 232. – État civil.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable