PICHENOT Lucien, Alexandre

Lucien Pichenot résidait à Essert (Territoire-de-Belfort) où, célibataire, il exerçait la profession de cantonnier chef.
Il s’engagea dans la Résistance, au sein du groupe Boeglin-Nord Territoire-de-Belfort à partir d’août 1941, groupe qui se rattacha à Libération-Sud à compter de février 1942. Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il rejoignit au printemps 1943 le refuge de la Planche des Belles Filles (Haute-Saône).
Une opération armée menée par la Wehrmacht contre le maquis en formation aboutit le 16 avril 1943 à sa capture et à son arrestation. Il fut emprisonné à la caserne Friedrich de Belfort jusqu’à la fin mai puis transféré à la prison de la Butte à Besançon où il fut interné jusqu’à la fin.
Accusé de « détention d’armes et de munitions », il fut jugé à Besançon en même temps que Maurice Peroz, arrêté dans les mêmes circonstances, par le tribunal militaire allemand (tribunal de la Feldkommandantur 560), le 21 juin 1943, et fut condamné à mort.
Il a été fusillé le 29 juin 1943 à 7 h 02 du matin, par les autorités allemandes dans l’enceinte de la citadelle de Besançon.
Son nom figure à ce titre sur le monument commémoratif « Aux Martyrs de la Résistance » établi dans la citadelle.