COET Antoine

Par Julien Lucchini

Né le 19 janvier 1901 à Douai (Nord), fusillé comme otage le 14 avril 1942 au fort du Vert-Galant (Wambrechies, Nord) ; mineur ; militant communiste dans la clandestinité ; conseiller municipal de Waziers (Nord) avant guerre.

Fils naturel de Céline, Aline Dessery, journalière, légitimé par le mariage de sa mère et de Louis Coet à Somain (Nord) le 2 avril 1904, Antoine Coet, mineur, s’était marié le 5 février 1921 à Waziers (Nord) avec Adèle Thomassin et avait trois enfants, Andréa, Alexandre et Armant. Il vivait à Waziers, dont il fut conseiller municipal communiste avant guerre.
Après que le Parti communiste ait été interdit, il poursuivit ses activités militantes dans la clandestinité. Membre d’une organisation de propagande clandestine, il organisa des réunions à la fosse Dejardin (Sin-le-Noble, Nord) et distribua des tracts anti-allemands.
Le 25 août 1941, il fut arrêté à Waziers par les autorités allemandes et incarcéré à la caserne Négrier de Lille (Nord). Les autorités allemandes le désignèrent alors comme otage et, le 14 avril 1942, il fut passé par les armes comme tel au fort du Vert-Galant de Wambrechies, en représailles à l’attentat lensois du 12 février précédent.
Son nom figure sur la plaque commémorative du fort du Vert-Galant, à Wambrechies.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article168576, notice COET Antoine par Julien Lucchini, version mise en ligne le 17 décembre 2014, dernière modification le 19 mars 2021.

Par Julien Lucchini

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. – État civil. — Sources familiales.

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