SAUNIER Marcel, Louis, Marie

Fils de Louis Saunier et de Jeanne Marie Roullière, Marcel Saunier, entrepreneur de peinture, militait à la SFIO à partir de 1949-1950, après avoir été prisonnier de guerre. Marié une première fois le 1er décembre 1928 à La Chapelle-Hullin (Maine-et-Loire) avec Marie Josèphe Rolland, il s’était remarié le 9 mars 1942 à Pontivy (Morbihan) avec Marguerite Robic. Militante des JS à Pontivy dès 1935, sa deuxième femme, née le 8 octobre 1919, était également insérée dans le milieu socialiste, suivant la même trajectoire militante que son mari.

Implantée à Saint-Brieuc, la famille vivait en Loire-Atlantique jusqu’à la fin des années 1940, à Tarron Plage puis à Saint-Michelchefchef.

Dans un contexte de pénurie de logements, Marcel Saunier cohabitait à Saint-Brieuc avec son oncle et sa tante, Louis et Laurette Le Dantec, militants SFIO. En relation étroite avec Antoine Mazier*, dont il fut le chauffeur attitré, Marcel Saunier se révéla très actif lors des campagnes électorales (colleur d’affiches). Il fréquentait également Max Le Bail*, figure de la résistance locale et conseiller général de Saint-Brieuc Midi (1945-1951).

Marcel Saunier suivit immédiatement Antoine Mazier dans la scission du PSA dès le 15 février 1959. Il fut conseiller municipal (PSA-PSU-PS) de Saint-Brieuc entre 1959 et 1971, se révélant très isolé dans le milieu socialiste après 1968, en raison de sa prise de distances avec le PSU et de sa décision de rejoindre la FGDS.

Sous l’influence de son fils, Claude Saunier*, maire de Saint-Brieuc (1983-2001) et sénateur (1989-2008), il quitta le PSU pour rejoindre le nouveau PS en 1969. Il était secrétaire de la puissante section PSU de Saint-Brieuc en mai 1960 et dirigeant fédéral du PSU jusqu’en 1967.

Demeuré militant socialiste, Marcel Saunier décéda au printemps 1998.