Par Frédéric Stévenot
Né le 19 mars 1912 à Pouxeux (Vosges), fusillé le 9 février 1944 à Épinal (Vosges) ; employé au Centre allemand d’habillement ; résistant.
Fils de Jean-Baptiste Grandclaudon, fileur, et de Marie (née Thomas), sans profession, marié le 15 mai 1937 à Hélène (née Colmat), père de deux enfants et demeurant à Arches (Vosges), Gaston Grandclaudon fut arrêté pour « constitution de dépôt d’armes et formation de groupe de résistance ». On ne connaît pas le mouvement de résistance auquel il avait appartenu. Jules Ory, Maurice Champreux et Eugène Toussaint, originaires du même secteur géographique et probablement membres de la même organisation, furent arrêtés pour les mêmes motifs.
Tous furent déférés devant le tribunal militaire allemand FK 662 siégeant à Épinal, qui les condamna à mort le 1er février 1944. Un peloton d’exécution allemand les fusilla le 9 février suivant à 8 heures.
Une intervention de la Délégation du gouvernement dans les territoires occupés (DGTO) avait été faite la veille en leur faveur, sans résultat.
Le nom de Gaston Grandclaudon figure sur le monument des Fusillés vosgiens, à Épinal, dans le quartier de la Vierge.
Par Frédéric Stévenot
SOURCES : DAVCC, Caen, B VII, 1072 ; B VIII dossier 3 ; Liste S 1744, Liste S 345/42 (Notes Thomas Pouty). – État civil.