Par Julien Lucchini
Né le 21 mai 1923 à Pont-l’Abbé-d’Arnoult (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), fusillé le 11 janvier 1944 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) suite à une condamnation à mort ; sellier ; résistant, membre du mouvement Honneur et Patrie en Charente-Maritime.
Fils de Marie Lépie, Maurice Lépie était sellier et vivait à Beurlay (Charente-Inférieure, Charente-Maritime).
Réquisitionné au titre du Service du travail obligatoire (STO) à l’organisation Todt de Royan (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) au début de l’année 1943, il quitta son chantier le 1er août suivant pour rejoindre dans la clandestinité le groupe de résistance de Beurlay, dirigé par Maurice Girardeau, chef de la 4e région de l’Organisation civile et militaire (OCM).
Le 18 septembre suivant, caché dans la ferme de ce dernier, en compagnie d’André Ornillon, André Daunas et Yvon Bertrand, il fut découvert et arrêté par la Sipo-SD de Rochefort (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) et la Feldgendarmerie. Porteur d’une arme, il fut incarcéré à la prison Lafond de La Rochelle (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), puis au fort du Hâ (Gironde). Le 29 décembre 1943, le tribunal militaire allemand FK 540 de La Rochelle siégeant à Bordeaux (Gironde) le condamna à mort. Il fut passé par les armes le 11 janvier suivant au camp de Souge.
Son nom figure sur les monuments aux morts et plaques commémoratives de Pont-l’Abbé-d’Arnoult, ainsi que sur le mémorial des fusillés de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde).
Par Julien Lucchini
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 5, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty). – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. – Mémorial GenWeb.