MAQUINET Jean, Eugène

Célibataire, domicilié à Nancy (Meurthe-et-Moselle), Jean Maquinet s’engagea dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF), organisation armée du Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France, mouvement de résistance dirigé par le Parti communiste français (PCF). Il était membre du groupe Gambetta de Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Le groupe FTP connu sous le nom de « Gambetta » constitué par trois militants venus de Haute-Saône, Buffard, Guillaume et sa femme Simone, mena de novembre 1943 à février 1944, six attentats contre des biens de collaborateurs et huit sabotages. En février 1944, une rafle au cours de laquelle Buffard fut abattu permit l’arrestation de vingt-sept membres du groupe. Onze furent fusillés le 19 mai et quatorze autres furent déportés.
Jean Maquinet fut également impliqué dans le réseau Résistance-Fer. Il participa aux deux sabotages ferroviaires du dépôt de Nancy (juillet et novembre 1943). Il fut arrêté au dépôt de la SNCF de Nancy le 24 février 1944 par la police française (police judiciaire) lors de l’enquête sur le sabotage de la sous-station électrique de la gare de Nancy et incarcéré à la prison Charles-III de Nancy. Il fut remis aux Allemands avec ses camarades le 1er mars 1944.
Jean Maquinet fut condamné à mort le 5 mai 1944 pour « activité de franc-tireur et sabotage » par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 591 de Nancy et fusillé le 19 mai à 7 h 15 dans la forêt de Haye, au lieu-dit La Malpierre (fonds de Toul) avec ses dix camarades : Henri Bernier, André Camus, Charles Guillaume, Auguste Crevisier, Fernand Demange, André Guyon, Médard Hayotte, Henri Maillet et Alphonse Mouilleron.
Son nom est inscrit sur le monument des fusillés de La Malpierre.