Par Julien Lucchini
Né le 5 juin 1924 à Laveyssière (Dordogne), exécuté sommairement le 1er août 1944 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; résistant, membre de l’Armée secrète (AS).
Fils de Léopold, charpentier, et de Maria Gauffre, Jean Gauffre vivait avec ses parents à Maurens (Dordogne), commune proche de Bergerac. Membre du groupe François Ier de l’Armée secrète (AS), il participa à la réception de parachutages, au transport d’armes, ainsi qu’à divers sabotages.
À compter du 6 juin, les combats pour la libération du département s’engagèrent, encouragés par le succès du débarquement des forces alliées. Jean Gauffre y prit part et, le 9 juin, il fut fait prisonnier par les Allemands. Le 1er août suivant, tandis que les forces d’occupation présentes dans la région avaient décidé de l’exécution des derniers prisonniers, il fut passé par les armes, sans procès, au camp de Souge.
Le nom de Jean Gauffre figure sur les plaques commémoratives et monuments aux morts de Saint-Julien-de-Crempse (Dordogne) et Maurens.
Par Julien Lucchini
SOURCES : Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. – Mémorial GenWeb. – État civil.