Par Jean Quellien
Né le 15 juin 1909 à Saint-Martin-lès-Boulogne (Pas-de-Calais), exécuté le 8 juillet 1944 à Saint-Pierre-du-Jonquet (Calvados) ; directeur d’un centre de jeunesse ; résistance aide et sauvetage.
Fils d’Auguste Bimont, employé des hypothèques, et de Yvonne Cauville, Jacques Bimont fut adopté pupille de la Nation en septembre 1918. Directeur du centre de jeunesse de Dives-sur-Mer (Calvados), il s’était marié le 1er septembre 1931 à Saint-Quay-Portrieux (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor) avec Annick Le Moign. Après le Débarquement, il apporta une aide active aux parachutistes britanniques égarés dans les marais de la Dives et en recueillit une cinquantaine. Arrêté par les Allemands le 2 juillet 1944, il fut conduit au siège de la Gestapo à Argences (Calvados) et exécuté sommairement non loin de là, à Saint-Pierre-du-Jonquet. Son corps a été retrouvé dans un charnier le 15 novembre 1946 avec ceux de vingt autres patriotes.
Son nom figure sur les monuments aux morts de Dives-sur-Mer et de Saint-Pierre-du-Jonquet.
Jacques Bimont a reçu la mention « Mort pour la France » le 18 août 1947.
Par Jean Quellien
SOURCE : Jean Quellien (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados. — Mémorial GenWeb. — État civil.