Par Jean-Marie Guillon
Né le 1er juin 1902 à Lyon (Rhône), abattu le 1er août 1944 à Violès (Vaucluse) ; cheminot ; résistant.
Marié, employé de chemin de fer sur la ligne Orange-Buis-les-Baronnies, Claude Gaillard était en relation avec les groupes de résistance de Vaison-la-Romaine et de Buis-les-Baronnies.
Marié, ancien agent des PTT, employé de chemin de fer sur la ligne Orange-Buis-les-Baronnies, Claude Gaillard était en relation avec les groupes de résistance de Vaison-la-Romaine et de Buis-les-Baronnies. Il fut arrêté le 31 juillet 1944 par des hommes du Groupe d’action pour la Justice sociale du Parti populaire français qui, le même jour, avaient opéré à Malaucène (Vaucluse), puis opérèrent à Sarrians (voir Albin Durand* et Antoine Diouf*). Des documents auraient été trouvés chez lui. Son corps fut découvert le lendemain dans un canal d’irrigation. Il obtint la mention "Mort pour la France".
Son épouse, Henriette Gaillard, chef de gare à Violès, fut arrêtée et transférée à la prison d’Avignon.
Une plaque à sa mémoire a été apposée à Violès.
Par Jean-Marie Guillon
SOURCES : Site internet Mémoire des Hommes.— Les Amis d’Antoine Diou-Albin Durand, Sarrians, 1er août 1944. Un village dans la tourmente, Sarrians, 2016. — Claude Arnoux, Maquis Ventoux, quelques pages de la Résistance en Vaucluse, Avignon, Les Presses Universelles, 1974 ; Association des amis du Musée de la Résistance et de la Déportation, La mémoire gravée. Monuments, stèles et plaques commémoratifs de la Seconde Guerre mondiale dans le département de Vaucluse, Fontaine-de-Vaucluse, Musée d’Histoire, 2002. — Pas de biographie sur le Mémorial des cheminots. l