BLEUART Fernand, Evariste

Fils d’Émile Bleuart, domestique à sa naissance et de Marie Mausard, brossière de profession.
Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, il avait reçu la croix de guerre avec trois citations. Il devint aide ouvrier à l’atelier de voitures et wagons de Roye et résidait dans la cité SNCF de cette ville.
Fernand Bleuart fut secrétaire du syndicat CGTU des cheminots de cette localité jusqu’à la fusion de 1935 à l’issue de laquelle il prit la direction du syndicat réunifié. Militant local du Parti communiste, il fut candidat aux cantonales de 1937 dans le canton de Roye.
il milita au PC clandestin pendant l’occupation. Il adhéra au Front national et rejoignit les FTPF en octobre 1942. Il distribua des tracts et recruta des volontaires. Arrêté le 17 février 1943 par la police française qui le livra à la Gestapo pour "agitation communiste", il fut interné à Amiens puis à Romainville.
Classé NN, il fut déporté le 30 août 1943 à Sarrebruck avant d’être envoyé, le 15 septembre, à Neuengamme. En février 1942, il fut transféré à Gross Rosen. Evacué à Dora, Fernand Bleuart y mourut d’épuisement le 14 février 1945.