VIGNERON Jules

Par Daniel Grason

Né le 14 juillet 1923 à Tetlinger (Moselle), fusillé le 11 octobre 1943 au stand de tir du ministère de l’Air à Paris (XVe arr.) ; cimentier.

Jules Vigneron aurait signé le 30 juin 1941 à Paris un contrat d’engagement dans la NSKK (Nationalsocialistische Kraftfahrkorps), unité logistique de la Luftwaffe. Arrêté à une date et pour un motif inconnus, il fut incarcéré à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne), puis transféré le 6 mai 1943 à la prison militaire de Bruchsal (Allemagne). Jugé le 1er octobre 1943 par le tribunal de la Luftwaffe à Paris, il fut condamné à mort pour un motif inconnu. Jules Vigneron fut passé par les armes le 11 octobre 1943 à 11 h 35 au stand de tir du ministère de l’Air à Paris.
Jules Vigneron aurait signé le 30 juin 1941 à Paris un contrat d’engagement dans la NSKK (Nationalsocialistische Kraftfahrkorps), unité logistique de la Luftwaffe. Selon un neveu de Jules Vigneron : « Il travailla à la tuilerie de Téting-sur-Nied (Tetlingen 1940-1944). Il fut arrêté pour sabotage des tuiles et briques à destination des allemands. Détenu à la prison de Sarreguemines d’où il s ’évada pour se rendre à Paris. Là, il fut dénoncé par une femme et fut incarcéré à la prison de Fresnes ».
Transféré le 6 mai 1943 à la prison militaire de Bruchsal (Allemagne). Jugé le 1er octobre 1943 par le tribunal de la Luftwaffe à Paris, il était condamné à mort pour un motif inconnu. Jules Vigneron fut passé par les armes le 11 octobre 1943 à 11 heures 35 au stand de tir du Ministère de l’Air.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article169071, notice VIGNERON Jules par Daniel Grason, version mise en ligne le 26 décembre 2014, dernière modification le 28 octobre 2021.

Par Daniel Grason

SOURCES : Arch. DAVCC Caen, boîte 5 / B VIII 4 (notes de Thomas Pouty). – Léon Tsevéry, Florence Sekhraoui, Les 161 fusillés du Polygone de Balard, Éd. FFDJF, 2011. – Site internet GenWeb. – État civil, recherches infructueuses. – Informations transmises à la mère de Jules Vigneron par l’Aumônier de la prison de Fresnes, Philippe Suquet neveu de Jules Vigneron nous a adressé ces précisions.

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