BLIN Georges, Désiré

Administrateur de la Fédération SFIO de l’Oise en 1936, Georges Blin en devint le secrétaire administratif en 1938. En 1937, il se présenta aux élections du conseil d’arrondissement dans le canton de Maignelay et se désista au deuxième tour pour le candidat radical-socialiste. Il milita également au Syndicat national des instituteurs.

Mobilisé en 1939 comme lieutenant dans un bataillon de mitrailleurs, il fut envoyé au front et y fut blessé. Après l’armistice de 1940, il continua à militer à la Fédération SFIO de l’Oise devenue clandestine et combattit activement l’occupant au sein de plusieurs réseaux de résistance : « Libération Nord » dont il fut le secrétaire départemental, et « La France au combat » (réseau Brutus). Arrêté en février 1944 par la Gestapo, il fut emprisonné au camp de Royallieu, près de Compiègne. Il partit de Compiègne-Royalieu, stalag 122, le 27 avril 1944, par le convoi dit "des tatoués" matricule 185095 tatoué en bleu sur le bras gauche à Auswitch, puis déporté à Buchenwald (matricule 53687) puis au camp de Flossenburg (matricule 9465) où il mourut le 3 janvier 1945.
Il fut homologué FFC, FFI et DIR (déporté interné résistant).

Le 7 avril 1946, dans la commune de Méry-la-Bataille, (Oise), où Georges Blin avait été longtemps instituteur, une cérémonie commémorative donna lieu à l’inauguration d’une place qui porte son nom.

Sa femme, Madeleine Blin, déportée pendant la guerre à Ravensbrück, fut élue en 1945 conseillère générale de l’Oise, dans le canton de Saint-Just-en-Chaussée.