Par Jean-Marie Guillon
Né le 5 août 1906 à Saint-Yriex-la-Perche (Haute-Vienne), exécuté par les Allemands le 14 juin 1944 à Mérindol (Vaucluse) ; gendarme ; résistant.
Fils de Pierre Célérier et de Catherine Dupuy, marié à Henriette Boudaud, Henri Célérier faisait partie de la brigade de Lauris (Vaucluse). Il fut arrêté le 14 juin 1944 avec trois autres gendarmes de sa brigade, Robert Buatois*, Louis Chauvet* et Henri Escoffier*, à Cucuron (Vaucluse), alors qu’ils étaient en civil et armés, par des hommes de la 8e compagnie Brandebourg. Venus à pied de Lauris pour prendre contact avec le maquis Francs-tireurs et partisans (FTP), ils étaient cachés chez le responsable local de la Résistance lorsqu’ils furent pris. Conduits à Pertuis (Vaucluse), interrogés, ils furent exécutés sur le territoire de la commune de Mérindol, au lieu-dit Les Maufrines. Leurs corps furent découverts le 15 juin par le garde champêtre. Une stèle à leur mémoire fut érigée devant l’entrée du cimetière de Mérindol et une plaque fut apposée à la gendarmerie de Lauris. Les quatre gendarmes ont été décorés à titre posthume de la Médaille militaire et de la Croix de guerre. Depuis le 19 février 2015, la nouvelle caserne de gendarmerie de Cadenet (Vaucluse) porte le nom de Caserne des fusillés du 14 juin 1944.
Par Jean-Marie Guillon
SOURCES : Site MémorialGenWeb.— Association des amis du Musée de la Résistance et de la Déportation, La mémoire gravée. Monuments, stèles et plaques commémoratifs de la Seconde Guerre mondiale dans le département de Vaucluse, Fontaine-de-Vaucluse, Musée d’Histoire, 2002.— Vaucluse 44, l’année de la liberté retrouvée. Aspects de la Résistance et de la Libération Avignon, ONAC-Mission du 60e anniversaire des Débarquements et de la Libération de la France-Département du Vaucluse, 2004.