Par Dominique Tantin
Né le 25 mai 1905 à Ressaix (province du Hainaut, Belgique), fusillé le 18 juin 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; mineur ; militant communiste ; résistant FTPF.
Marié et père de deux enfants, Jean-Baptiste Fievet était domicilié à Somain (Nord). Il était membre du Parti communiste français (PCF) clandestin et de l’organisation militaire du Front national pour la libération et l’indépendance de la France (mouvement de résistance dirigé par le PCF), les Francs-tireurs et partisans français (FTPF), groupe de Douai (Nord). Il fut arrêté à Somain le 18 septembre 1942 par la gendarmerie française avec Alexandre Charles Bisiaux et Émile Bouhour et accusé de « manœuvres bolcheviques et détention d’armes ».
Jean-Baptiste Fievet fut condamné une première fois le 2 décembre 1942 à quinze ans de réclusion par le tribunal militaire de la Feldkommandantur de Valenciennes (Nord), et, peut-être après avoir été déporté, à l’instar de Bouhour et probablement de Bisiaux, il fut rejugé et condamné à mort pour « activité en faveur de l’ennemi » le 11 juin 1943 par une section spéciale du tribunal du Gouvernement militaire en France siégeant à Paris. Il fut passé par les armes le 18 juin 1943 à 16 h 40 au fort du Mont-Valérien avec Alexandre Bisiaux et Émile Bouhour.
Son nom est inscrit sur le monument commémoratif du Mont-Valérien. Il fut déclaré « Mort pour la France » par le ministère des Anciens Combattants le 15 décembre 1947.
Par Dominique Tantin
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Site Internet Mémoire des Hommes. – Mémorial GenWeb.