LE CORRE Jean-Marie [Fusillé]

Par Michel Thébault

Né le 26 avril 1898 à Pouldreuzic (Finistère), fusillé le 27 janvier 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; électricien ; militant communiste ; résistant.

Célibataire, Jean-Marie Le Corre résidait à Paris (VIe arr.), et exerçait la profession d’électricien.
Membre du Parti communiste, il militait très activement au sein de l’organisation clandestine, notamment en distribuant des tracts ronéotypés intitulés L’Humanité.
Il fut arrêté le 19 octobre 1941 à Paris par les autorités allemandes. Il fut accusé d’« activité en faveur de l’ennemi par suite d’agissements communistes » et emprisonné. Jugé le 22 janvier 1942 par le tribunal militaire allemand attaché au commandement du Gross Paris rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.), il fut condamné à mort et exécuté le 27 janvier 1942, au Mont-Valérien.
Jean-Marie Le Corre fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 27 janvier 1942 division 39, ligne 1, n°10.
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par le Secrétariat général aux Anciens Combattants le 18 septembre 1972.
Son nom figure sur la cloche du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien.

Voir Mont-Valérien, Suresnes (Hauts-de-Seine)

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article169345, notice LE CORRE Jean-Marie [Fusillé] par Michel Thébault, version mise en ligne le 30 décembre 2014, dernière modification le 26 août 2021.

Par Michel Thébault

SOURCES : AVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Site Internet Mémoire des Hommes.

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