Par Claude Pennetier, Dominique Tantin
Né le 7 mai 1920, exécuté sommairement le 12 juin 1944 à Besançon (Doubs) ; chauffeur ; vraisemblablement résistant.
André Moyse-Frisé était le fils de Georges, scieur et de Marie Cavatz, sans profession. Il était célibataire et domicilié à Le Valdahon (Doubs), où il exerçait le métier de chauffeur et travaillait pour la Résistance. Il a été fusillé seul le 12 juin 1944, par les Allemands de la Sipo-SD, à 21 heures, route d’Avanne, à Besançon. Son nom ne figure pas sur les listes de fusillés par condamnation conservées au DAVCC de Caen. On peut donc penser qu’il s’agit d’une exécution sommaire.
L’acte de décès fut dressé sur la déclaration du père, âgé de 52 ans.
Il obtint la mention « Mort pour la France » par avis du Secrétaire général aux Anciens combattants en date du 7 juin 1945.
Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de la commune de Valdahon (Doubs).
A noter qu’un homonyme, sans doute apparenté, Camille Moyse-Frise, né en 1916 à Maîche (Doubs), résistant FTP, célibataire, scieur, arrêté le 27 mars 1944 à Maîche fut exécuté le 25 août 1944 au Fort Hatry à Belfort.
Par Claude Pennetier, Dominique Tantin
SOURCE : Fanny Monin, "Les fusillés dans le département du Doubs de 1941 à 1944", Mémoire de master 1, Université de Franche-Comté, 2009, p. 56. — MémorialGenWeb. — Introuvable sur Mémoire des Hommes.— État civil (acte de décès). Notes de Jean-Louis Ponnavoy.