PARRAUD Armand, Francisque

Armand Parraud était le fils de Claude Parraud âgé de 48 ans, cultivateur à Chateldon et d’Anne Mazioux âgée de 40 ans à sa naissance. Il épousa le 24 avril 1928 à Chateldon Marie Berthe, Augustine Manuby. En 1944, il habitait 51 rue de la République à Montluçon. Il était propriétaire du Bar Américain situé place Dormoy à Montluçon. Engagé dans la Résistance, il fut arrêté fin juillet 1944 par le "Comité action pour la justice sociale" ("la bande à Lamy", à la solde de la Gestapo), conduit à l’Hôtel de l’Écu (QG de la bande à Lamy) puis livré à la Gestapo.
Il aurait été dénoncé comme étant communiste par son neveu Marcel Parraud, dirigeant PPF de l’Allier.
Incarcéré à la caserne Richemont à Montluçon (Allier), il en fut extrait le 14 août 1944, vers 5 heures du matin, avec 41 autres civils également détenus au même lieu. Ils furent conduits en camion sur la route de Quinssaines jusqu’au lieu-dit Les Grises, sur la commune de Prémilhat (Allier). Ils furent fusillés, en représailles aux multiples attentats et actes de sabotages accomplis dans le secteur de Montluçon dans les premiers jours d’août 1944. Les corps furent jetés dans des fosses creusées à l’avance et couverts de chaux vive.
Il a reçu le titre de Déportés et internés de la résistance (DIR) et la base Mémoire des Hommes signale l’existence d’un dossier le concernant le présentant comme mort en déportation à Montluçon.
Son nom figure sur la stèle commémorative de Prémilhat.
Son neveu Marcel Parraud fit condamné à mort pour plusieurs dénonciations, dont celle d’Arnaud Parraud, par la cour martiale de l’Allier le 2 octobre 1944. Sa peine fut connuée en travaux forcés à perpétuité.