BLONDEAU André, Louis

Par Jean-Pierre Besse, Claude Pennetier

Né le 25 octobre 1911 à Coulonges (Vienne), mort le 13 mai 1996 à Châteauroux (Indre) ; ouvrier métallurgiste ; syndicaliste CGT et militant communiste de la Vienne et de l’Indre ; député de l’Indre (1956-1958), conseiller municipal de Châteauroux (1956-1959).

André Blondeau dans les années 1950
André Blondeau dans les années 1950
Assemblée nationale, Notices et portraits, 1956

Né dans une famille d’artisans (négociant sur l’acte de naissance), André Blondeau fit ses études primaires dans sa commune natale puis entra en apprentissage en 1927 pour devenir ouvrier sur métaux. Au début des années 1930, il s’installa à Chauvigny (Vienne) où il travaillait dans une entreprise de mécanique automobile. Il s’y maria avec Jeanne Bimbault dont il eut quatre enfants. Responsable CGT dans l’entreprise, il fut licencié en octobre 1936 en raison de ses activités syndicales. Il travailla quelques mois à Poitiers (Vienne) puis, à nouveau licencié, entra à l’usine Bloch de Chateauroux-Déols. Ajusteur puis chef de fabrication aéronautique, il devint secrétaire du syndicat des métaux de l’Indre et membre du bureau de l’UD-CGT. Licencié à la suite de la grève du 30 novembre 1938, il fut placé en affectation spéciale à Rochefort-sur-Mer (Charente-Inférieure aujourd’hui Maritime) lors de la déclaration de guerre. Mobilisé en avril 1940 à Tours (Indre-et-Loire), il fut démobilisé en juillet et reprit son travail à Rochefort. Il participa alors à la Résistance, organisa le freinage de la production. Son domicile fut perquisitionné en septembre 1942. Entré dans la clandestinité en décembre, il fut agent de liaison pour le Front national. À la Libération, il avait le grade de capitaine FFI et était membre de l’État major des FFI de Poitiers. Il était aussi membre du Comité départemental de Libération de la Vienne où il y représentait la CGT.

Il retrouva un emploi comme contremaître à l’usine de l’usine Bloch (SNCAC) de Déols (Indre) à la Libération, il fut un militant syndical actif et l’animateur du comité d’entreprise. Il adhéra au Parti communiste pendant l’été 1944 et devint membre de la direction de l’UD-CGT de l’Indre. Il fut membre du bureau de l’UD durant les années 1950 et au début des années 1960.

Administrateur de la Caisse primaire de la Sécurité sociale et de la Caisse d’allocations familiales à partir de 1946, il fut à nouveau licencié en août 1949 à la suite d’une grève à la SNAC. Il devint alors directeur de La Marseillaise-l’Écho du centre, journal de la fédération communiste. Président de la Caisse d’allocations familiales de l’Indre en novembre 1955, il fut élu administrateur de l’office public d’HLM de l’Indre.

Membre du bureau fédéral du Parti communiste à partir de 1954, il fut présenté en deuxième position sur la liste de ce parti lors des élections législatives de janvier 1956 et fut élu, la liste communiste remportant 41 531 voix et 32,3 % des suffrages exprimés. Il siégea à la commission de la presse. Élu conseiller municipal de Châteauroux en décembre 1956, il le demeura jusqu’en mars 1959.

Battu aux élections législatives de 1958, André Blondeau fut à nouveau candidat de son parti lors des élections législatives de 1967 et 1968. En 1961, il était directeur de l’Imprimerie fédérale.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article16943, notice BLONDEAU André, Louis par Jean-Pierre Besse, Claude Pennetier, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 7 juin 2010.

Par Jean-Pierre Besse, Claude Pennetier

André Blondeau dans les années 1950
André Blondeau dans les années 1950
Assemblée nationale, Notices et portraits, 1956

SOURCES : Arch. comité national du PCF. — DPF, op. cit, 1944-1958. — Le Monde, 1967, 1968, 1996.

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