LINAIRES Maurice

Fils de Pierre Linaires (ou Linaire) et de Marie-Louise Schalz, marié à Éliane Borget, père de deux enfants âges de seize mois et trois mois au moment de son exécution, Maurice Linaires résidait au Bouscat (Gironde), 60 avenue Sadi-Carnot. Il était le frère de Daniel Linaires, fusillé en même temps que lui. Terrassier, notamment pour le compte des autorités allemandes, Maurice Linaires travaillait depuis le mois de septembre 1942 à la Poudrerie Saint-Médard.
Il fut arrêté le 14 (ou le 4 ? ou le 17 selon les sources) décembre 1942 à Bordeaux par la Geheimfeldpolizei (GFP) pour « vols au préjudice de l’armée allemande, vol de thé et d’étain sur le port » puis interné au fort du Hâ (Bordeaux, Gironde). Pour sa femme et sa belle-sœur, les deux frères furent arrêtés suite à une dénonciation car tous les deux furent, semble t-il, réfractaires au Service du travail obligatoire (STO), ce que ne signalent pas les rapports de police qui précisent par ailleurs qu’il n’a jamais appartenu à un parti politique. Il est possible que cette affaire relève du droit commun.
Le tribunal de la Kriegsmarine de Bordeaux le condamna à mort le 25 septembre 1943.
Malgré une tentative d’intervention en sa faveur de Vichy, Maurice Linaires a été fusillé le 24 novembre 1943 au château de l’Hermitage à Lormont à 10 heures.