BOISSON Pierre, Paul

Célibataire, demeurant dans sa commune natale, Pierre Boisson y fut arrêté par la police française, pour « organisation de propagande communiste ». Il était effectivement un militant communiste actif, en compagnie de Georges Leguay, Pierre Berger et Serge Boulle, notamment.
Pierre Boisson fut interné à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne). Déféré devant le tribunal militaire allemand FK 680 d’Amiens ou plus vraisemblablement de Melun (selon la Direction des services de l’armistice, DSA), il fut condamné à mort le 30 octobre 1941, comme ses trois camarades. Sa peine fut commuée, mais sans que l’on ait de détails (selon la DSA). Il fut alors désigné comme otage en représailles aux attentats du 28 novembre 1941 et du 7 décembre 1941 à Paris et en région parisienne. Un peloton d’exécution allemand le fusilla le 15 décembre 1941, à 13 h 15 au Mont-Valérien, le même jour que Serge Boulle, également abattu comme otage.
La Direction des services de l’armistice était intervenue trop tard, le 16 décembre 1941.
Il fut inhumé au cimetière de La Garenne-Colombes, selon la déclaration de décès opérée le 20 février 1942. Il repose dans le carré des corps restitués à la famille dans le cimetière de Fleury-en-Bière (Seine-et-Marne).

Le nom de Pierre Boisson figure sur le monument commémoratif des fusillés du Mont-Valérien et sur le monument aux morts de Fleury-en-Bière.