BOUR Ferdinand

Cafetier à Metz, Ferdinand Bour fut arrêté à son domicile le 6 septembre 1944. Requis dans la défense passive, où il s’occupait du matériel, il était accusé d’avoir quitté son poste lors du départ des Allemands qui le rendirent responsable des vols commis au préjudice des SS. Lors du mouvement de panique, il se cacha dans les caves du Café du Palace mais ressortit imprudemment au retour des Allemands. En outre, il semble qu’il se soit emparé de victuailles du dépôt de la Défense passive avec l’autorisation de son supérieur allemand. Traduit le 7 septembre devant le SS-und Polizeigericht XIV à Montigny-lès-Metz, il fut condamné à mort pour désertion en temps de guerre. Il a été fusillé le même jour vers 16 heures au fort de Queuleu.