LECONTE Charles, Alphonse, Yves

Par Cédric Neveu

Né le 19 octobre 1914 à Montmagny (Seine-et-Oise), fusillé le 17 septembre 1944 à Queuleu (Moselle) ; agent d’assurances.

Agent d’assurances à Nohanent dans le Puy-de-Dôme, Charles Leconte semble avoir été dans un premier temps volontaire dans la Légion des volontaires français (LVF) avant de déserter à l’issue d’une permission le 25 avril 1944. En août 1944, Charles Leconte entre au service du journal Franc-Tireur à Paris. Il est envoyé faire un reportage sur le front de Moselle avec sa compagne Madeleine Béguy et un dénommé Jaussion. Dans la journée du 7 septembre 1944, à Gravelotte, la voiture tombe sur un groupe de soldats allemands. Des coups de feu sont échangés. Jaussion est abattu tandis que Madeleine Béguy est envoyée à Sainte-Blandine. Charles Leconte est hospitalisé à Peltre puis à l’hôpital militaire de Plantières. Le 17 septembre 1944, il en est extrait et emmené au siège de la Gestapo qui le condamne à être fusillé soit comme franc-tireur, soit comme déserteur de la LVF. Il est emmené au fort de Queuleu, dans le fossé d’enceinte, placé contre un poteau puis fusillé. Son corps, enterré dans le fossé, est retrouvé le 6 mars 1945. Madeleine Béguy, grâce à un certificat militaire de complaisance d’un major allemand, parviendra à s’évader de Sainte-Blandine. Selon l’audition de Charles Gille, vicaire de la paroisse Sainte-Thérèse de Metz, qui a assisté spirituellement Charles Leconte avant son exécution, le jeune homme a crié « Vive la France » au moment de mourir.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article169844, notice LECONTE Charles, Alphonse, Yves par Cédric Neveu, version mise en ligne le 14 janvier 2015, dernière modification le 7 février 2021.

Par Cédric Neveu

SOURCE : DAVCC, Caen, 21 P 474304.

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