Par Jean Puissant
Né à Saint-Denis (département de la Seine-Saint-Denis, France) en 1846. Ouvrier bronzier, réfugié à Bruxelles (pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale), impliqué dans une grève en 1873.
Antoine Denelle, monteur en bronze, arrive le 27 avril 1871 à Bruxelles : il habite au n°12, rue de Liedekerke à Saint- Josse-ten-Noode (Bruxelles) et travaille chez Coreman, rue d’Assaut (Cie des bronzes de Bruxelles).
Antoine Denelle est considéré comme communard par la police, mais c’est son frère François (né à Saint-Denis en 1845, employé de commerce) qui est condamné pour ses activités pendant la Commune. Lui-même s’exile à Bruxelles avant les événements les plus graves à Paris. Il est qualifié de « meneur principal » d’une grève dans son entreprise où il exerce une grande pression sur ces camarades pour qu’ils ne reprennent pas le travail en mai-juin 1873. Il serait membre de l’Association internationale des travailleurs (AIT).
Le 14 mars 1877, Antoine Denelle participe, avec d’autres réfugiés, à la création d’une caisse de secours pour les étrangers expulsés de Belgique.
À consulter également : DENELLE Antoine, dans Site Web : maitron.fr.
Par Jean Puissant
SOURCES : Archives générales du Royaume, Fonds Police des étrangers, n°238.996 – WOUTERS H., Documenten betreffende de geschiedenis der arbeidersbeweging ten tijde van de Ie Internationale (1866-1880), delen I, III, Leuven-Paris, 1970-1971 (Cahiers du Centre interuniversitaire d’histoire contemporaine, 60).