PUISSANT Joseph, Narcisse, Athanase.

Ouvrier peintre à Paris, Narcisse Puissant fait partie du 201e Bataillon fédéré, 4e Compagnie (sergent-major). Pour sa participation à la Commune, il est condamné, par contumace, le 5 décembre 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée. De fait, il s’est réfugié à Bruxelles et s’installe à Ixelles, au n° 1, rue Van Aa, dès octobre 1871.

Narcisse Puissant fréquente l’Association internationale des travailleurs (AIT) de Bruxelles et s’affilie aux Solidaires en juin 1873 certainement. Il signe les avis émanant de la Commission administrative de la coopérative (de production) des ouvriers peintres paraissant dans L’Internationale. Il représente l’Association des ouvriers peintres au Conseil fédéral de l’AIT de Bruxelles.

Le 9 juin 1873, lors d’une réunion du Conseil, Narcisse Puissant semble défendre la position fédéraliste qui exige la disparition du Conseil fédéral belge et refuse de siéger dans une commission chargée de rédiger un « programme socialiste révolutionnaire », étant donné son statut d’étranger. Son nom apparaît pourtant et il est convoqué par le chef de la Sûreté publique qui lui intime l’ordre de cesser toute activité sous peine d’expulsion. Son remplacement pour absences répétées est demandé le 14 juillet 1873.
Narcisse Puissant est également membre du Cercle français d’études sociales dirigé par Sellier.

Les funérailles civiles de Narcisse Puissant font l’objet d’une rivalité entre les Solidaires, (Désiré Brismée) qui assurent les funérailles et la Libre pensée d’Ixelles (Vuilmet) qui les annonce. Il est proposé aux Solidaires d’organiser un concert au bénéfice de la veuve et des enfants de Puissant.

À consulter également PUISSANT Narcisse, dans Site Web : maitron.fr.