CANDRÉ Marcel, Albert
Par Annie Pennetier
Né le 18 mai 1920 à Thauvenay (Cher), abattu par la police de Vichy le 12 avril 1943 à Le Fretoy, en Thauvenay (près de Sancerre, Cher) ; communiste ; résistant FTPF.
métier de maréchal-ferrant à Saint-BouizeDans le Sancerrois, fin 1942, un groupe de FTPF se constitua dans le village du Fretoy où Marcel Cherrier* disposait d’une planque chez Victor Laloue, père d’André Laloue* , instituteur résistant de Bréviandes. Le 9 mars 1943, Marcel Candré, fils d’Aubin Guillaume Candré, cultivateur, et de Martine Guérin, participa avec les FTPF du groupe Chanzy à l’attentat manqué contre Marcel Déat* à Arbouse dans la Nièvre où le président du Rassemblement National Populaire, parti collaborateur, possédait une résidence secondaire.
L’arrestation de l’interrégional Maurice Jenot, le 26 mars 1943 en gare d’Orléans, puis marqua le début d’une vague d’arrestations qui toucha plus de 120 personnes dans les départements d’Indre-et-Loire, du Cher et de la Nièvre. L’ampleur de cette répression était dûe à la collaboration d’un résistant retourné Albert Meresse de Maubeuge.
Le 12 avril à 6 h du matin, les policiers de la brigade spéciale cernèrent la maison de Marcel Candré et le tuèrent alors qu’il tentait de s’enfuir.
Son nom figure sur la plaque commémorative de la Fédération communiste du Cher à Bourges, sur le monument aux morts de Thauvenay et sur le monument " A la mémoire des FTPF du groupement Cher et Nièvre tombés pour la Libération 1943-1944." à Marseilles-les-Aubigny.
Il a reçu la mention "Mort pour la France" en tant que victime civile de la guerre.
Par Annie Pennetier
SOURCES : Donation Louise Belleray (Musée de la Résistance et de la Déportation de Bourges et du Cher). — La Résistance dans le Cher, 1940-1944. Amis du Musée de la Résistance de Bourges et du Cher. — André Chêne Ceux du groupe Chanzy, 1993, Fédération communiste du Loiret. — État civil. — Notes de Maurice Renaudat.