RONDET Jean [RONDET Jean-Marie, dit]

Par Jacques Girault

Né le 24 mai 1920 à Beaubery (Saône-et-Loire), mort le 24 octobre 2006 à Châlon-sur-Saône (Saône-et-Loire) ; instituteur puis principal en Saône-et-Loire ; militant du SNI et de la FEN.

Fils de cultivateurs, Jean Rondet, élève de l’École normale d’instituteurs de Mâcon (Saône-et-Loire) de 1937 à 1940, fut affecté en chantier de jeunesse de mars 1941 à octobre 1941. Il devint instituteur à Saint-Christophe-en-Brionnais et fut requis pour le service du travail obligatoire de juillet 1943 à janvier 1944. Nommé à Vareilles (janvier-mars 1944), à Charolles (mars 1944-1945), à Mervans-Clairans (1945-1951), il devint directeur du cours complémentaire de Pierre-de-Bresse en octobre 1951. Il se maria en mai 1944 à Colombier-en-Brionnais (Saône-et-Loire).

Membre du conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs, Jean Rondet, lors du congrès du SNI, le 8 juillet 1954, délégué de la section départementale, intervint après le rapport sur la culture populaire pour insister sur la place de la culture populaire dans la culture générale. Rondet devint le secrétaire de la section départementale du SNI en novembre 1957 et fut régulièrement réélu pendant une dizaine d’années. De tendance « autonome », signant les motions d’orientation, il participa aux réunions statutaires du syndicat, intervenant souvent. Ainsi au congrès du 7 juillet 1959, dans la discussion du rapport moral, il critiqua les militants « cégétistes » en affirmant que le SNI n’avait pas accepté la réforme. L’année suivante, le 5 juillet, à nouveau dans la discussion du rapport moral, il évoqua la réforme de l’enseignement. Le 4 juillet 1961, il indiqua qu’il fallait revenir « à la véritable conception syndicale de la réforme ». Le 1er avril 1963, lors de la réunion du conseil national du SNI, il souligna le mécontentement des instituteurs à propos des conditions de travail aggravées par une récente circulaire. A nouveau, toujours dans la discussion de rapport moral, le 8 juillet 1963, il demanda que le SNI « dénonce les dangers de l’action de démolition de l’Éducation nationale ». A la fin des années 1960, Rondet était membre suppléant de la commission administrative fédérale de la Fédération de l’Éducation nationale.

Intégré dans le corps des professeurs d’enseignement général des collèges en septembre 1969, il dirigea le collège de Pierre-de-Bresse jusqu’à sa retraite en 1975.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article170413, notice RONDET Jean [RONDET Jean-Marie, dit] par Jacques Girault, version mise en ligne le 5 février 2015, dernière modification le 29 mars 2021.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. Dép. Saône-et-Loire, 3 T 1137. — Mairie de Pierre-de-Bresse (Florence Brenot). — Presse syndicale : l’Ecole libératrice.

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