ROSNER Jean-Pierre

Fils d’un ajusteur à la société d’aviation SNCASE, communiste, résistant, décédé en 1943 et d’une employée comme sténo-dactylographe, également communiste, Jean-Pierre Rosner entra à l’École normale d’instituteurs d’Aix-en-Provence en 1956 et obtint le baccalauréat (série Sciences expérimentales). En 1958, nommé instituteur à Marseille à l’école de garçons du boulevard National, il fut muté en octobre 1959 à l’école de la rue Vaillant (Marseille IIIe arr.)

Rosner adhéra au cercle des Jeunesses communistes de l’ENI en 1956 puis entra au bureau de la fédération de l’Union de la Jeunesse communiste de France et participa au stage national de l’UJCF en 1957. II adhéra à la cellule du Parti communiste français de l’ENI en 1957 et fit partie du comité de la section communiste de la Belle de Mai puis du quartier Saint-Mauront. Il fut délégué au festival mondial de la Jeunesse d’Helsinki en 1961.

Délégué du Syndicat national des instituteurs de son école dont il était membre depuis 1958, il fut élu au conseil syndical de la section départementale au retour son service militaire qu’il effectua avec le grade de sergent de mars 1964 à juin 1965.

Rosner effectua le stage pour les instituteurs communistes organisé par le PCF du 26 août au 11 septembre 1965. Il fut élu au comité de la fédération du PCF en 1968 et en resta membre jusqu’en 1974. En 1965, toujours secrétaire adjoint de la fédération des JC jusqu’en 1970, il fit partie de la commission de la jeunesse du comité fédéral. Il exerça la responsabilité de secrétaire de la section communiste de Saint-Just en avril 1973.

Sans doute, sa mère Rebecca Rosner, employée et mère de trois enfants, fut candidate sur la liste présentée par la CGT lors des élections au conseil d’administration de la Caisse des allocations familiales du 17 novembre 1955.
Il prit sa retraite dans le Var. En 2013, il signa une déclaration "Etre clair pour éviter une catastrophe à notre pays", faisant état de la grande déception après l’élection de François Hollande.