EVRARD Isidore, dit Bulette ou le Blanc Bulette.

Par Jean Neuville

Mineur à Jemeppe-sur-Sambre (pr.et arr. Namur), impliqué dans une coalition en mars 1886.

Isidore Evrard est accusé par Joseph Jonet d’être, avec Hubert Remacle, à la tête de la bande qui, le 27 mars 1886, fait cesser le travail au charbonnage de Falisolle (aujourd’hui commune de Sambreville, pr. et arr. Namur). C’est sans doute à lui que Pierre Houx, directeur des travaux au charbonnage de Falisolle, fait allusion en parlant au « blanc Bulette ». Ces événements font suite à la grève des ouvriers du bassin de Charleroi (pr. Hainaut) de mars 1886 qui a fait plusieurs morts.

Curieusement, Isidore Evrard ne figure pas parmi les condamnés du 15 avril 1886. On y trouve en effet que les noms de Th. Evrard, A. Evrard et E. Evrard, le premier condamné à dix jours de prison, les autres à huit jours. Mais peut-être s’agit-il d’une erreur de prénoms. Joseph Jonet cite trois Evrard dont deux sont surnommés Bulette et le troisième Bulete (avec un seul t). Isidore Evrard a probablement été condamné à dix jours de prison.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article170705, notice EVRARD Isidore, dit Bulette ou le Blanc Bulette. par Jean Neuville, version mise en ligne le 16 février 2015, dernière modification le 31 mai 2020.

Par Jean Neuville

SOURCE : BAYER-LOTHE J., Documents relatifs au mouvement ouvrier dans la province de Namur au XIXe siècle, IIe partie : 1849-1886, Louvain-Paris, 1969, p. 139-143 (Cahiers du Centre interuniversitaire d’histoire contemporaine, 57).

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