Par Roger Darquenne
Schooten (pr. et arr. Anvers-Antwerpen), 20 avril 1847 − Bruxelles (pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale), 15 janvier 1925. Musicien, dirigeant de plusieurs harmonies socialistes de la région de Mons (pr. Hainaut).
Musicien aux Troisièmes chasseurs à cheval à Anvers puis à Liège (pr. et arr. Liège) où il fréquente le conservatoire, Louis-Joseph Baudonck entre dans la carrière musicale en 1876. Membre de la Société des auteurs et compositeurs depuis le 10 décembre 1886, il est félicité, en 1893, par la Nouvelle France chorale, moniteur des orphéons et des sociétés instrumentales, pour son succès au concours de Cateau.
Louis-Joseph Baudonck se fixe à Mons (pr. Hainaut, arr. Mons). De 1895 à 1919, il dirige l’harmonie communale de La Bouverie (aujourd’hui commune de Frameries, pr. Hainaut, arr. Mons), l’Harmonie du Progrès depuis environ 1900 jusqu’en 1922, date à laquelle où il cède le bâton à Raoul Beaumez, et la Royale fanfare union de Wihéries (aujourd’hui commune de Dour, pr. Hainaut, arr. Mons), Les Rouges d’Eugies (aujourd’hui commune de Frameries).
Louis-Joseph Baudonck est l’auteur en 1913 du « Tableau synoptique de la gamme diatonique majeure pour faciliter l’étude de la musique aux enfants ou aux amateurs débutants ». Ses compositions, La marche des Incas, Le grisou, La marche druidique sont restées très populaires jusque dans les années 1950, au moment de déclin des harmonies et fanfares.
Par Roger Darquenne