Par Jean-Pierre Besse, Antonio Bechelloni, Daniel Grason
Né le 7 février 1923 à Vinci (Florence, Italie), tué le 19 juillet 1944 à Paris (XVe arr.) ; étudiant ; résistant FTP.
Étudiant domicilié 18 rue Marcellin-Berthelot à Puteaux (Seine, Hauts-de-Seine), Serge Boldrini devint français par naturalisation. Pendant la guerre il était chef du groupe FTP Spartacus. Il avait le grade de sergent. Il réalisa plusieurs « actions spéciales ». Selon André Calvés, il aurait participé à l’assassinat de Barthélémy en juillet 1944. Les responsables FTP de l’Oise se souviennent du Petit Serge tué à Paris à la sortie du métro qui venait dans le département pour effectuer des attentats contre les membres de l’armée d’occupation et des collaborateurs. Est-ce la même personne ?
Suite à une dénonciation, Serge Boldrini fut tué lors d’un échange de coups de feu avec un sous-officier allemand le 19 juillet 1944 vers 16 heures 30, à l’intérieur du métro, station Pasteur (ligne n° 12 direction porte de la Chapelle).
Son inhumation se déroula dans le caveau familial au cimetière nouveau de Puteaux.
Il obtint le grade de sergent F.F.I. du groupe Spartacus qui fut homologué à titre posthume par le général Koenig dans son télégramme du 6 juin 1945. Le ministère des Anciens combattants le déclara « Mort pour la France ». Son nom a été gravé dans le marbre au métro Pasteur : « Ici a été abattu par un allemand le 19 juillet 1944 le sergent Boldrini âgé de 21 ans franc-tireur partisan ».
Une plaque posée sur le lieu où il habita honore sa mémoire : « Ici demeurait Serge Boldrini fusillé par les allemands le 19 juillet 1944 ». Son nom figure sur le monument aux martyrs de la résistance de Puteaux.
Par Jean-Pierre Besse, Antonio Bechelloni, Daniel Grason
SOURCES : Arch. PPo. 109W 3. SHD, Caen AC 21 P 11683. – Bureau Résistance GR 16 68908. –. DMPA, BMC, dossier « mort pour la France ». - André Calvés, Sans bottes, ni médailles, un trotskyste breton dans la guerre, la Brêche, 1984.- Gaston Laroche (Colonel F.T.P.F. Boris Matline), On les nommait des étrangers…(Les immigrés dans la Résistance), Paris, Les Éditeurs Français Réunis, 1965. — Pia Leonetti Carena, Les Italiens du Maquis, Paris, Éditions mondiales, 1968. — Souvenirs de résistants communistes isariens. – AM de Puteaux.