Par Annie Pennetier
Né le 25 décembre 1924 à Maxilly (Haute-Savoie), fusillé le 26 février 1944 à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) par les Groupes mobiles de réserve (GMR) suite à une condamnation à mort ; ouvrier boulanger ; résistant FTPF.
Fils de Albert Grépillat, employé de chemin de fer P.L.M., et de Marie Françoise Mièvre, couturière, André Grépillat, était l’ainé d’une fratrie de quatre. Domicilié à Margencel, ouvrier boulanger dont le patron était le résistant John Marius Bouvet, il fut arrêté le 9 février 1944 avec John Marius alors qu’ils étaient en route pour attaquer le repaire milicien de la grange Allard, à Allinges. Transférés à l’Intendance à Annecy (siège de la Section anticommuniste) par la Milice, torturés, ils furent ramenés au Savoie-Léman (école hôtelière) à Thonon, poste de commandement de la Milice et des GMR. Six résistants furent condamnés à mort par la cour martiale qui se tint le 25 février 1944, à Thonon. Un septième, Maurice Flandin-Granget était mort sous la torture, le 21 février. Le lendemain à l’aube, ils furent passés par les armes, par un peloton de GMR, dans la cour de l’école hôtelière.
Leurs noms sont inscrits sur la plaque commémorative des sept fusillés de Thonon et sur le monument aux morts : Ange Angeli, Marius Bouvet, Jean Genoud, André Grépillat, Jean Tallieu, René Trolliet et Maurice Flandin-Granget.
Le nom de Grépillat figure également sur le monument aux morts de Margencel.
Par Annie Pennetier
SOURCES : AERI-Haute-Savoie. – Mémorial GenWeb. — Renseignements coùmmuniqués par Albert Grépillat, frère d’André Grépillat et Michel Joubert, son neveu. — État civil.