Par Pierre-Henri Zaidman
Né le 19 janvier 1842 à Vierzon (Cher), mort le 6 août 1888 à Paris ; communard.
Frère cadet du général de la Commune Auguste Okolowicz ; il fut élève de 1853 à 1857 à l’École polonaise des Batignolles. Compositeur de musique, il avait été condamné, le 10 octobre 1863, à 100 f d’amende pour avoir publié un morceau de musique sans autorisation ; en 1867, et vingt ans plus tard encore, il était membre de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques. En 1863, bien que n’ayant pas opté pour la nationalité française, il s’engagea au 2e régiment étranger. Pendant le 1er Siège, il fut lieutenant aux Volontaires de la France. Arrêté le 23 mai derrière une barricade, les Versaillais l’emprisonnèrent à Versailles, puis à Cherbourg (Manche), sur le ponton Ville de Nantes ; on ne put prouver ni qu’il avait pris une part active à la Commune ni qu’il avait aidé à l’évasion de son frère, le général. Un non-lieu fut rendu en sa faveur, le 11 août 1872. Il était marié à Félicie Augustine Gillot et décéda le 6 août 1888 à son domicile 3, boulevard Barbès à Paris (XVIIIe arr.).
Il y a manifestement identité ou confusion avec Édouard, Gustave Okolowicz.
Par Pierre-Henri Zaidman
SOURCE : Le Matin, 7 août 1888.