RUFIN Guislain, Henri

fils d’Henri Rufin et de julienne Lourdault, Guislain Rufin entra à l’École normale d’instituteurs de Douai (Nord) en 1913. Il fut nommé instituteur à Carnières. En septembre 1914, considéré comme prisonnier civil, il s’évada. Mobilisé, il fut fait prisonnier à Verdun en 1916. Après 1919, il était instituteur à Aubencheul au Bac, à Carnières, puis au Cateau en 1919-1920. Inscrit à la faculté des Sciences de Lille, il obtint le SPCN. Instituteur à l’école primaire supérieure de Cambrai de 1920 à 1940, il enseigna les mathématiques et les sciences.

Rufin, sergent dans un régiment d’infanterie, se maria en avril 1919 à Guéret (Creuse) avec Yvonne Douche, fille du directeur de l’école annexe à l’ENI de Guéret, devenue professeure de piano. Le couple eut un fils.

De septembre 1939 à l’été 1940, il fut mobilisé, puis, réfugié dans la Creuse, il travailla comme instituteur. Il devint gérant intérimaire d’économat à l’École normale d’instituteurs de Guéret puis de l’EPS de Saint-Junien (Haute-Vienne) de 1941 à 1943. Il obtint le certificat d’aptitude à l’économat des établissements relevant de l‘enseignement primaire en 1942 et fut confirmé à Saint-Junien comme économe de l’EPS devenue collège moderne.

En janvier 1945, il fut muté à Beauvais (Oise) comme économe du collège moderne et technique et du centre d’apprentissage annexé, poste où il prit sa retraite en 1959 après avoir été promu intendant en 1955. Dans l’immédiat après guerre, il lui avait fallu organiser la reconstruction partielle de son établissement qui avait été bombardé. A partir de 1946, son épouse le seconda, d’abord employée comme auxiliaire puis titularisée comme secrétaire adjointe à l’économat.

Membre de l’amicale puis du syndicat national de l’enseignement secondaire des intendants, Rufin fut élu titulaire à La commission paritaire nationale des économes en 1948.